Fr. TONIC 1 ~
Devant un miroir
Étant donné que
l'humanité se fraie un passage transformationnel majeur
dans la Conscience par une compréhension de plus en plus
raffinée de ce qu'est la Vie, nos corps subtils s'en trouvent
profondément affectés.
Celui de notre mental analytique fonctionnant
dans le registre conditionné de références (jugements,
comparaisons, évaluations, cloisonnements et hiérarchisations)
s'en trouve particulièrement concerné.
En résulte un processus séquentiel de redéfinition du rôle
de notre noyau énergétique dénommé ego-personnalité
que le mental référentiel conditionné (identifié parfois
comme mental inférieur) construit et alimente.
Dans un tel contexte, les questionnements qui se posent
à un moment donné de notre séjour terrestre peuvent
apparaître par exemple sous une forme comme suit
ci-dessous :
- de quoi ai-je peur ?
- de perdre ce travail ?
- ai-je peur de ce que les autres pensent de moi ?
- ai-je peur de ne pas survivre ?
- et alors de survivre à quoi, puisque mon âme
et mon intelligence suprême sont immortelles ?
- que veut dire pour moi la reconnaissance ?
l'accomplissement de la tâche ?
la réussite ?
le statut social ?
le fait d'appartenir à une élite ?
à un cercle d'amis en apparence immuable ?
- que puis-je apporter de constructif à ce monde
et à moi-même ?
- ai-je peur de solitude ? que signifie-t-elle pour moi ?
l'idée que j'ai d'elle est honnêtement mienne ?
ou apprise depuis l'extérieur ?
- comment puis-je élargir le micro-univers
de mes connaissances ?
- que veulent dire pour moi les trente ans passés ?
- que veulent dire pour moi les soixante ans passés ?
- que signifie l'Espace ? et le Temps ? et la Lumière ?
au plus intime de mon êtreté ?
- suis-je un vieux ou un jeune, puisque tout est subjectif,
même la signification des nombres ?
- qu'est-ce qui compte pour moi :
ce que pensent et disent les autres
ou
ce que je ressens au fond de mon âme ?
- est-ce que j'ai l'intention d'arrêter pour de bon
de m'apitoyer sur moi ?
de m'auto-juger et de juger en général ?
- est-ce que je ne confonds pas
apitoiement, empathie et compassion ?
- est-ce que j'ai l'intention de dédramatiser mon cas ?
- est-ce que je veux renoncer à la souffrance
que mon mental ne cesse d'alimenter ?
- que signifie pour moi le fait d'être capable ?
ou de ne pas être capable de quelque chose ?
ce fait ne résulte-t-il pas de ma volonté ?
- suis-je capable de rire facilement de joie ? ou je préfère
pleurer sur moi, parce que je sais pleurer
sur moi depuis de longues années ?
- que veut-dire pour moi une conviction ?
sur quoi est-elle basée ?
est-ce qu'elle me propulse ou rigidifie ?
- que puis-je faire pour changer ce qui stagne en moi ?
- est-ce que je veux changer ou non ma manière de me voir ?
ma manière de penser ? et ma manière d'agir ?
- est-ce que je veux reconnaître que je suis un être magnifique
ou je préfère penser négativement de moi de manière
naturellement masochiste comme j'ai coutume de le faire
en donnant priorité aux imperfections ?
- puisque cela dépend de moi seul de me considérer soit
comme victime, soit comme maître, quel est mon choix ?
qui suis-je ?
- est-ce que mon ego-personnalité que définit
mon mental analytique est en moi
l'expression de l'intelligence suprême ?
- quels sont mes atouts, mes qualités, mes vertus ?
- comment je veux mettre en valeur toutes mes qualités ?
- est-ce que je veux sourire en ce moment ?
Voilà, j'invite nous tous à réfléchir sérieusement
et à tenter de répondre à toutes ces questions,
cela pour notre propre plus grand bien
et pour le résultat le plus avantageux
de nous tous sans exception.
Irénée Sikora La Terre, juillet 2012
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