30/04/2017

Le Chaos des Origines ANTON PARKS [Irénée Sikora]


   .LE CHAOS DES ORIGINES
  .                       .de Anton Parks 
                © Vitexte par Irénée Sikora
.                                         30/04/2017




LE  CHAOS  DES  ORIGINES
Anton Parks



© 2016, Pahana Books
     La Source de nos Origines

© Vitexte Le Chaos des Origines de Anton Parks par Irénée Sikora, 
FlorRaison 2017, Tous droits réservés
 


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Dans le périmètre d'un point-horizon de l'Innommable 
demeurant enceint d'un nombre défini d'éternités, il se trouve une pensée. 
Cette pensée est une. Elle se dénomme Réponse-Question,  car avant la mise au monde 
du Miroir de tous les miroirs, Question et Réponse sont un même éon unique de la Vie, 
archétypal, infini et immortel qui n'a besoin ni de polarité, ni de distance, 
ni de reflet. 

 
Cet éon à qui ni l'Octave de toutes les octaves de la Création, 
ni la triple puissance principielle, ni le temps ne sont un mystère, 
sauvegarde le souvenir d'une bibliothèque florale dans les archives de laquelle 
il existe une constellation de flacons de cristal suspendus dans l'espace-temps matriciel 
sans un moindre fil ou support, puisque les champs gravitationnels de vieilliessement 
s'y révèlent inopérants. Tous ces flacons sont emplis de parfums de Lumière Lisible 
aux propriétés régénératrices à quiconque devient conscient de sa volonté originelle 
de franchir le seuil de cette bibliothèque pour s'y disposer à identifier 
sa propre empreinte olfactive flamboyante indélébile. Chaque parfum préservé 
en cet endroit est conçu à partir d'une note de tête individuelle, 
d'une note de cœur terrestre et d'une note de racine stellaire. 
Son empreinte olfactive projette nénmoins une longuer d'onde inimitable 
la plus intime dans l'expression de son honnêteté. 
Elle traverse les cycles de tous les temps et de tous les espaces.

 
Un de ces flacons a été identifié par un messager manifesté dans la Matière-Lumière 
d'un autre espace que l'Humanité de cet autre espace dénomme Temps Présent. 
S'y trouve consignée l'empreinte fossile d'un événement 
que l'Éon des Trois Temps Présents consent à relater, car aujourd'hui, 
le Présent s'apprête à s'unir à son Futur et à son Passé. Le jour est propice. 
Voici le témoignage : 

 
Dans le périmètre d'un point-horizon enceint d'une éternité, 
au crépuscule d'une autre lumière laborieusement explorée, une pensée 
qui se savait une mais paralysée par l'écrasement de multiples longueurs d'onde, 
se sépara d'elle-même. Elle le fit en touchant au portail central de l'Univers, 
c'est-à-dire à la frontière de tous les commencements. Rancune et désespoir 
me délaissèrent alors pour partir se transformer ailleurs 
et ne plus rebrousser chemin.


À ce moment précis 
émergea un nouvel horizon annonciateur de son propre dépassement. 
Il m'offrit un espace libre fait de particules luminescentes de la Vie des planètes, 
étoiles, constellations et galaxies toutes prêtes à regarder mon être entier 
dans l'acte de la prodigieuse respiration de leurs endormissements 
et éveils successifs. 

 
Saisi de plénitude, mon souffle suspendu, j'effleurai soudainement le silence 
d'une apnée cosmique sacrée, ce silence dont la beauté ne saurait d'aucune 
manière entrevoir son suprême reflet musical, même en une mélodie céleste 
la plus exquise  et inégalée.  Seul le pouls de l'Innommable continuait 
immuablement son battement depuis le centre de ma poitrine infinie. 

 
Avant que ma plume ne sût en toute simplicité exprimer un moindre mouvement, 
une interrogation se grava d'elle-même dans le livre de ma mémoire : 
suis-je une artère ?

 
Sur quoi, recueilli et traversé d'une lumière fulgurante composée en parts égales 
de lucidité et de gratitude, je cédai à une inspiration inconnue et cependant familière. 
Je découvris alors un parfum ineffable d'une profondeur vivifiante au point 
à m'en fortifier à jamais ma légèreté. Tout cela dans un présent étendu 
par-delà son propre futur déjà passé, ce présent dont la nudité initiale se résume 
en un ténu et unique instant d'émerveillement qui ne s'explique pas. 

 
Tout à coup, je perçus ... oui ... une galaxie ... 
me signaler qu'il m'était donné de l'aborder, ce que je fis en une 
fraction d'Udtar. Là, j'entendis une voix ... la voix de l'âme d'une planète. 
Elle me demanda  que j'atteignisse son immaculée membrane sphérique  pour 
recevoir un appel. Aussitôt, par ma volonté issue immanquablement du noyau 
de  cette  même pensée   devenue cellule principielle,   en  me  dédoublant, 
je  plongeai  dans  la  matérialité  abyssale  d'un  temps  inversé  où   de 
nombreuses âmes  humaines   prennent  les  ténèbres  pour  lumière et
le chaos pour vertu.  En  remontant  la chaîne  des  causes  qui fracture 
stroboscopiquement  la  lumière  dans la manifestation,  je me souvins 
de  cuves  transperentes   emplies  d'un  gélatineux liquide amniotique, 
de lits en quartz vert,  d'aquariums en cristal de roche,  de sarcophages 
en granit brut,  d'œufs déposés dans des fossés  et de ventres endoloris 
desquels   je  sortis  sous  diverses  apparences  déclarées  humanoïdes.

 
Un pâle reflet imprécis parvenant de l'arrière-pays d'un autre témoignage 
m'indiqua que je pouvais et pourrais aussi m'engendrer et donner la Vie. 
Mais voilà que, inopinément, tout se brouilla. De nouveau, l'Oubli tente 
de l'emporter sur le Souvenir. M'habite encore la fine et inébranlable 
certitude que c'est bien moi l'auteur de mon amnésie 
et qu'il est en mon pouvoir de m'en affranchir. 

 
Cette seule pensée m'expose un miroir que je suis. 
Je le traverse et pénètre dans la bibliothèque olfactive 
de Lumière Lisible de l'Essence de mon âme. 

 
Je me souviens maintenant 
de la réconfortante chaleur à l'intérieur du corps de ma mère. 
C'est un espace où toutefois un ingrédient lumineux me manque et qui est celui 
d'infimes particules stellaires de l'entendement. Je commence à suffoquer ...  
il me faut respirer, car si je manque à insuffler l'air à temps, ma plongée 
dans le monde de la physicalité de cet autre temps aura été ratée. 
Ma sortie du tunnel du ventre de ma mère est longue et très éprouvante. 
Au bout de ce tunnel je perçois une lumière blanchâtre non raffinée. 

 
Se produisent une première inspiration d’air glacé et le choc thermique : j’ai froid. 
Dans le spectre d’une lumière subtilement fluorescente, ma conscience rendue 
progressivement individualisée ne voit toujours pas mon corps, en fait j'ignore 
à quoi il ressemble, mais toutes les personnes qui assistent à ma naissance 
me sont clairement visibles. Le groupe compte une douzaine d'individus, 
car l’accouchement a lieu dans le cadre d'un atelier pour étudiants, ce qui m'aura 
été communiqué bien plus tard. Je revois sans faille leur physionomie 
et je comprends parfaitement tout ce que tous ces gens disent. 
Il me semble possible de saisir leurs pensées. Par l'exclamation "un garçon !", 
j'apprends qu'il s'agit de moi et que c'est là, une première de mes limitations. 
Les sensations visuelles, thermiques et acoustiques  confirment que cette réalité 
est un monde hostile et illusoire de séparation où le mot "Autre" n'a pas encore
 été compris, une sensation lucide et fort désagréable dans mon cas. 

 
Dans les secondes qui suivent, on me sépare de ma mère pour me placer 
dans une salle contiguë. Je dois m’habituer à mon corps, un scaphandre 
trop petit qui m'intéresse peu et qu’il me semble ne pas maîtriser. 
Je commence à saisir vaguement ce que sont mes yeux physiques. 
Je les ferme en embrassant le sommeil avec confiance. 

 
Une éternité plus tard, 
dès que mes autres paupières matérielles se furent ouvertes, 
je me vis en face d'un livre. Destiné à être lu aujourd'hui, il dévoile 
un chaos prémédité des origines d'une espèce humaine. Dans l'attente 
de sa propre transcendance, l'esprit de ce chaos qui n'a plus rien à apprendre 
de la souffrance, retrouve sa première bifurcation de laquelle il s'est évadé 
vers les régions de l'Oubli et l'efface par sa propre re-co-naissance 
pour renaître et s'affirmer dans l'harmonie. Cela est possible, 
puisque ce livre est une césure temporelle créée dans l'octave 
de l'Harmonie Cosmique de la Vie, Elle-même contenue dans le périmètre 
d'un point-horizon de l'Innommable demeurant enceint 
d'un nombre défini d'éternités.

 
Et voilà que tout se remet à sa place pour que la Pensée Nouvelle 
pleinement consciente de sa puissance-responsabilité infinie, rétablisse l'ordre spiralé 
du mieux-être de toutes les formes de la Vie composées de questions-réponses 
souveraines et interagissantes.




Je suis personnellement responsable de toutes mes pensées et de tous mes actes.

FlorRaison, le 30/04/2017
Irénée Sikora






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Anton Parks

LE  CHAOS  DES  ORIGINES

LE  LIVRE  DE  NURÉA

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