28/09/2016

1) LE SECRET DES ÉTOILES SOMBRES / Parks [Sikora 1 V Int]




   LE SECRET DES ÉTOILES SOMBRES 
  .                                          de Anton Parks 
                     © Une RECONNAISSANCE
                                         Version intégrale
                                         par Irénée Sikora
.                                                 28/09/2016





LES CHRONIQUES DU ǦÍRKÙ
ANTON PARKS

LE  SECRET  DES  ÉTOILES  SOMBRES
édition intégrale, revue et complétée par l'auteur

© 2016, Pahana Books - La Source de nos Origines



© La version intégrale d'origine de la RECONNAISSANCE pour le livre 
"LE SECRET DES ÉTOILES SOMBRES" de Anton Parks
     par Irénée Sikora,  FlorRaison 28/09/2016

ci-dessous








La version abrégée de cette reconnaissance 
est affichée ici même dans le blog FlorRaison à la date du 27/09/2016  









La version intégrale d'origine 
de la reconnaissance pour le livre 
"Le Secret des Étoiles Sombres" de Anton Parks

par Irénée Sikora






UNE RENTRÉE


La promesse a été tenue. "Le Secret des Étoiles Sombres" d'Anton Parks nous parvient comme tome I (Un) donnant suite au document "Le Livre de Nuréa" - tome 0 (Zéro) du même auteur. Ces deux œuvres s'inscrivent dans une impressionnante et volumineuse série des Chroniques du cristal Ǧírkù

Dans cette série, déblayés de leur ballast mythologique et spéculatif démesurément lacunaire et rouillé, sont relatés des événements civilisateurs majeurs révolus dans un passé universel plus-que-lointain, mais qui s'avèrent aujourd'hui de la plus haute importance à la compréhension abyssale de qui nous sommes et à l'identification de notre tâche collective qui en résulte sur le chemin de l'évolution sociale et karmique de notre espèce ne serait-ce qu'à l'échelle galactique de la Vie manifestée sous diverses formes d'unités de conscience de soi.

Quelques renoncements bénéfiques contrebalancés par un corps de précisions supplémentaires et plusieurs ajouts révélateurs inédits produisent en définitive une reconfiguration textuelle à la fois subtile et capitale du livre "
Le Secret des Étoiles Sombres". En fait, il s'agit d'une deuxième édition de cet ouvrage révisé et complété par l'auteur. Le résultat est là. C'est une réussite de référence du moins pour ceux qui, ne se bornant pas à satisfaire un besoin éphémère de lecture, soient capables tantôt de faire une pause de réflexion, tantôt d'observer avec intérêt le fascinant processus d'une écriture laborieuse qui nous instruit, d'une écriture prodiguée par un chercheur courageux, hautement compétent et honnête.





PRÉLIMINAIRES POUR UNE SUITE


Soucieux d'impartialité et fidèle à sa transparence redoublée de cette rigueur qui ne concède aucun compromis dans le travail, Anton Parks nous expose donc une suite. Cette fois-ci il est question des préliminaires d'une guerre dont le déroulement aura à jamais imprimé sa signature traumatique dans la mémoire de tous les protagonistes qui, de gré ou de force, y prirent part et dont les conséquences auront inévitablement entraîné la transformation matérielle des perceptions de cet Univers que nous qualifions spontanément comme étant "notre réalité". 

Or, en traversant les cycles cosmiques interconnectés par les ouvertures spatio-temporelles parfaitement quantifiables, un lien de nature quantique a été rétabli entre une portion cruciale d'un passé considéré depuis notre perspective comme immémorial et notre temps présent. Il y a une raison à cela. Ce lien est concrétisé dans l'échange d'informations vitales entre les mondes évoluant simultanément, mais à des vitesses de la perception de la lumière différentes et par conséquent, évoluant dans des temps différents. Le rétablissement d'un tel échange est aujourd'hui possible du fait
que, en accord avec le mouvement universellement synchronisé des aiguilles sur le cadran de l'horloge solaire et sur celui de l'horloge galactique, nous vivons une brève période de transition de quatre-vingt-dix ans pendant laquelle les temps se rapprochent jusqu'à leur point de fusion, autrement dit une période de la fin des temps entre deux grands cycles cosmiques. Au-delà de cette période, un nouveau calendrier commence. Vivre aujourd'hui là où nous sommes est une chance inouïe parce que c'est surtout maintenant qu'il est en notre pouvoir d'arranger nos futurs pour en choisir les meilleurs à la seule condition qu'ils convergent vers l'existence saine et prospère de nous tous. Pour ce faire, il devient impératif de redécouvrir nos Origines. Des scientifiques impartiaux et honnêtes confirment cette évidence. Notre grand passé nous revient par delà les abîmes cycliques d'amnésie dont souffre la conscience historique collective de l'espèce humaine qui trop souvent n'a pas su contrôler ses pensées ...  

Sur notre Planète Bleue, quelques individus s'acquittent de leur tâche en nous rapportant des éléments de liaison essentiels pour notre éveil cognitif et l'indispensable transformation de notre réalité déficiente en une réalité nouvelle d'un jamais-vu régénérateur au sein de laquelle le mieux-être de toutes les formes de Vie sans exception fait la loi. Cette transformation passe inexorablement par la maîtrise de nos propres pensées, ce dont de plus en plus d'humains commencent à se rendre compte et ce qui est une excellente nouvelle en soi. Dans ce contexte, la contribution d'un Anton Parks apparaît comme étant d'une valeur unique et naturellement inestimable. D'autant plus que contrairement à quelques apparences, ce que fait ce chercheur a énormément à voir avec la science et, ce que j'ose avancer : n'a rien à voir avec la fiction. Cet avancement rencontre son principe dans mes explorations et expériences personnelles aujourd'hui susceptibles d'être appuyées scientifiquement. 

Cela dit, dès que vous vous mettez à inspirer une pyramide olfactive que constitue le volume I des Chroniques du
Ǧírkù, aussitôt ses ingrédients vous seront signalés avec aisance et netteté surprenantes. La note de tête dudit parfum se révèle composée de roman, d'essai et de science-fiction. Elle est fraîche, succincte et transitoire. Son effet s'estompe dans la lumière crue d'une même journée. Sa note de cœur est faite de mémoire individuelle immergée dans un langage de retranscription exigeant, faite pareillement d'enquête et d'étude que seule peut asseoir une dimension nocturne étendue jusqu'à l'au-delà de sa propre aube, une dimension propice à des analyses de pointe soutenues par l'équilibrante influence de l'intuition. Cette note est le thème principal de ce parfum. Elle est flagrante, nourrissante et irrésistible. Pour ce qui est de la note de fond, celle-ci est composée d'histoire, de science et de témoignage. Elle est constante, tenace et ineffaçable. Son effet est intemporel. Dès lors, tant que vous n'écartez pas le plaisir de vous distraire de manière inhabituellement enrichissante, vous aurez de quoi vous régaler. Concernant la première édition du livre, Alain Gossens - un grand journaliste d'investigation qui a brillamment pressenti l'importance phénoménale du casnommé Anton Parks - a relevé avec justesse
" "Le Secret des Étoiles Sombres" transcende les genres ".

Quoi qu'il en soit, les rescapés de la guerre arrivèrent délibérément sur Uraš, la future Terre, avant que le pacifique genre Ukubi (dénomination proto-sumérienne signifiant "Peuple Inférieur" ou Homo) de cette planète ne fût soumis aux manipulations génétiques consécutives au terme desquelles le sous-embranchement Ádam-Min ("Troupeaux/Animaux-Deux" ou Homo Sapiens) vit le jour. Mais patience, cette autre partie de notre histoire nous sera relatée dans "Ádam Genisi
š" - le tome II (révisé et complété par l'auteur) des Chroniques du Ǧírkù.




D'UN VÉHICULE DE COMMUNICATION


Ces rescapés, comment communiquaient-ils entre eux ? La réponse est bien concrète : en partie en Emešà - un langage des prêtresses comprenant le syllabaire sumérien et assyro-babylonien et en partie en Emenita ou proto-sumérien qui à une époque révolue fut un langage des mâles.

Là-dessus spécifions que le sumérien est une langue flexionnelle agglutinante (comme par exemple le japonais, le mongol, le turc ou le basque) singulièrement complexe où les morphèmes sont pourvus non seulement de caractéristiques grammaticales, mais aussi de champs sémantiques à la fois déterminés et fluctuants en fonction de contextes oraux et/ou scripturaux plus larges dans la transmission de messages à thème. Autrement dit, chaque morphème contient un corps de significations diverses tantôt complémentaires, tantôt dissociées mais toujours en connexion interprétative profonde envisageable. Qui plus est, puisque la langue sumérienne abonde en homonymes, il n'y a tout simplement pas de spécialiste en matière d'étymologie comparative qui ne soit exposé au danger d'interprétations injustifiées et fantasques. Tout cela pris sérieusement en considération, concluons qu'une traduction révélatrice, précise et fidèle à l'original n'est pas d'emblée évidente. Sur cette planète, seuls quelques très, très rares linguistes chevronnés comme Anton Parks savent y faire face avec succès. 

Il ne sera pas hors de propos de mentionner que, n'étant pas de branche sémitique, le proto-sumérien n'en demeure pas moins une langue matrice de première référence par rapport aux langues véhiculées tout du moins dans une vaste région dénommée ultérieurement Mésopotamie et de nos jours élargie avec l'appellation Moyen Orient. En effet, cette langue a catalysé l'émergence d'une multitude de langages et d'idiomes sur notre globe terrestre, ce qui est tout à fait démontrable au travers de l'universel phénomène de glissements de sens de mots phonétiquement similaires d'une langue à l'autre et à l'intérieur de chacune d'elles.




UNE IDENTITÉ
 


Un lecteur découvrant peut-être pour une première fois l'existence d'Anton Parks par le biais de ce texte de ma plume est libre de se demander : mais enfin de qui parlons-nous ici ? ces humanoïdes venus d'ailleurs que le genre humain a dû côtoyer par le passé, qui sont-ils ?

Ils sont Gina'abul et représentent une race reptilienne hétérogène. Leurs ancêtres étaient des Mušidim. Je propose de faire une parenthèse en nous penchant un instant sur ce deuxième nom d'origine proto-sumérienne.

Le nom Mušidim pourrait être décomposé en Muš-Id-Im ou Mu-(u)-uš-I-Dim. D'aures variantes de décomposition sont possibles. 

Commençons par la droite, c'est-à-dire le dernier vocable dans ce nom. En sumérien, il arrive que la consonne dentale "n" alterne avec la palatale "ğ" et plus rarement avec la bilabiale "m" comme dans "munus/nunus" ('œuf') ou par exemple que l'occlusive non voisée "t" soit remplacée par son équivalent sonore "d" (phénomènes d'accomodation articulatoire fréquents dans l'évolution des langues). 

Ainsi, le mot arabe طين [pron. tin] qui désigne 'argile' ou 'terreau' se rapproche du terme hébraïque דם [pron. DM] signifiant 'sang'. Pareillement le "αἷμ(α)" en grec ancien veut dire 'sang'. En amharique, une langue sémitique d'Éthiopie, le ደም [pron. dem(i)] équivaut à 'sang'. En allant en amont vers le proto-sumérien, on s'aperçoit que le "din/tin" sumérien signifie 'vie' ou encore 'vin'. Mais revenons à la consonne "m". Le mot sumérien "im/i" ou "em" veut dire 'argile', 'terreau' ou 'tablette [d'argile]' et dans certaines cironstances précises, ce mot peut désigner 'corps de matière' ou en extension sémantique généralisée 'matière'. En fonction du contexte, ce même mot "im/i" ou "em" est synonyme de 'vent [qui souffle]'. 

Le "dim" sumérien signifie 'lien' (!). Son homophone "dím" veut dire 'construire', 'créer' et a fortiori 'élever [vers le ciel]'. Le द्यु sanskrit [pron. dyu] qui désigne 'ciel', 'brillance', 'éclat' ainsi que le म्न [pron. mna] qui désigne 'souvenance' ou 'mémoire', donnent ensemble le द्युम्न [pron. dyumn-a] qui est l'équivalent de '[noble/mémorable] inspiration' (donc aussi de 'souffle [qui élève]'), mais également l'équivalent de 'gloire', 'splendeur', 'puissance', 'majesté'. En kirghiz, une langue altaïque turcique, le "дем" [pron. dem] veut dire 'souffle'. Dans la langue turque, le mot "dim" signifie 'spirituel', 'religieux' et implique l'idée d' "insufler l'esprit", de "donner le souffle [de la vie]". Est-ce juste une pure coïncidence que les "Atem" allemand et "adem" néerlandais signifient 'souffle' et 'respiration' ? Mais allons plus loin et reprenons le terme grec "αἷμα" ('sang') tout en regardant de très près son parallèle phonétique sumérien. Si, dans la langue sumérienne, nous ajoutons le "A" en guise de suffixe au vocable "Im", nous obtenons "ImA". Ce "A" qui désigne 'eau', 'fluide séminal', 'géniteur', 'source', une fois rattaché à "Im" modifie la portée sémantique du mot entier et nous amène à cette identification époustouflante : 'source du corps de matière' et donc en définitive 'Adn' (!).

Étant donné que la langue turque est en contact géographique direct avec le bulgare, une langue slave, j'ai élargi ma recherche. Or, le "дим" bulgare [pron. dim] désigne 'fumée', un terme qui nous réfère au souffle. En polonais, le mot "dym" pareillement signifie 'fumée', tandis que le "dum/ny", le -ny étant juste une terminaison adjectivale, veut dire dans cette langue 'fier'. En l'occurrence fier de quoi ? Peut-être parce qu'on est capable d'insufler la vie ? Pouvoir insufler la vie et en être fier ...

En akkadien - une langue parlée en Mésopotamie - "id(û)" désigne 'instruction', 'savant', 'connaissance' tandis que "ūm(u)" équivaut à 'jour' et donc 'lumière'. Le "I" ou "Íd(a)" sumérien est synonyme de 'fleuve' et de 'l'eau qui se déverse'. L'eau est bel et bien un élément vital primordial ... Si on s'attarde un bref instant sur le nom sumérien "Uš" qui signifie 'support' et 'fondation', on trouve nécessairement ses deux homonymes : "Úš" comme l'équivalent de 'sang' (encore !) et "Ùš" comme synonyme de 'placenta', 'matrice' (sic). Le seul "U" sumérien répertorié comme homonyme 5 indique quelqu'un de très haut placé, de puissant qui conduit, mène, dirige et donc qui a un pouvoir de décision considérable et cela à plus forte raison que le vocable "Di" signifie 'décision' ou 'verdict'. Dans les lignes qui suivent, on va voir que la Parole est étrangement incontournable et significative dans cette trame. Entre temps, si jamais nous vient l'idée de remplacer le vocable "Di" par "Ti", l'on est tout d'un coup en présence de la 'Vie'.  

Alors allons toujours en amont du nom Mušidim. Le "Mu" sumérien désigne 'entrée', 'commencement', 'femme' et aussi 'bien façonné', 'beau' (le "beau" en frison est 'moaie' et en néerlandais 'mooi'). En fonction du contexte, ce même "Mu" se rapporte justement à 'parole' (par exemple le "mów" polonais, pron. 'muf' désigne l'impératif  'parle', tandis que notre "mot" français provient de l'expression archaïque 'dire mu', autrement dit 'souffler mot' et par conséquent 'dire', 'parler', 'révéler'). La sémantique historique est décidément un outil que nul ne saura sousestimer.

Il reste le terme sumérien "Muš" qui signifie 'serpent', 'visage', 'apparence' et aussi les verbes 'briller', 'étinceler', 'rayonner'. Nous venons de le remarquer : à lui seul, ce terme est composite et contient la notion de verbe ("Mu" - 'parole'), la notion de leadership ("U" - 'puissant et haut placé'), celle de création ("Uš" - 'fondation') et par le biais de ses deux autres homonymes, aussi la notion de génétique ("Úš" - 'sang' et "Ùš" - 'matrice'). Ainsi, l'identité de la classe Muš se précise. 

Donc un "Muš"... En français nous avons à notre disposition la "mue". Il est à noter que les Mušidim, tout comme leurs descendants Gina'abul, subissent périodiquement le phénomène naturel de renouvellement de la peau, juste comme le font tous les serpents. Chose inattendue, dans les langues slaves, les "мъж" bulgare [pron. mæš], "муж" russe [pron. muš], "muž" bosniaque, "mož" slovène ou "mąż" polonais [pron. mɔ̃š] désignent tous 'époux' ou 'homme', comme en polonais "mąż stanu", c'est-à-dire 'homme d'état'. Et puisque dans maintes langues de par le monde il n'est point sporadique d'observer que les consonnes "m", "b", "v" et "w" subissent des alternances d'accomodation et deviennent interchangeables, serait-ce le hasard que deux mots polonais très anciens "mąż" et "wąż" désignent respectivement "homme [lié et puissant]" et "serpent" ?  Quelques autres pistes linguistiques empruntées dont une qui mène à la langue hopi classifiée officiellement comme étant une langue amérindienne uto-aztèque et dans cette branche la seule parlée de nos jours, confirment ce vers quoi me guide mon intuition et me laissent songeur. Évidemment je n'ai pas tout exploré, ce ne sont là que quelques exemples.

En conclusion, le nom originel proto-sumérien Mušidim dont les particules, au moment de leur passage présumé ou réel, direct ou indirect d'une langue à l'autre, subissent quelquefois de subtiles alternances phonétiques et produisent des glissements de sens jamais contradictoires dans ce cas précis, mais extraordinairement complémentaires et interagissants, s'avère fort explicite si l'on tente de scruter son espace intérieur par la voie d'étymologie comparative, ce que nous venons de faire. En dernière analyse, le nom Mušidim se traduit par "Serpent(s) puissant(s) ou distingué(s)" comme l'indique brillammant Anton Parks. D'autres dérivées sémantiques seraient envisageables, à titre de suggestion : "Géniteur(s)/Serpent(s) qui lie(nt)/attache(nt) [à la terre] par le verbe", "Puissant(s) géniteur(s) qui abreuve(nt) la vie dans l'argile" ou "Serpent(s) [le rayonnant] qui insufle(nt) la vie" ... Manifestement, nous voilà en présence d'une race ancestrale érudite de souche reptilienne experte en génétique. En effet, les Mušidim et leurs descandants Gina'abul savent sélectionner et ensemencer des planètes pour plus tard, si besoin est, contrôler dans la mesure du possible le développement d'écosystèmes établis en vue d'optimiser les conditions d'une installation de préférence définitive sur ces planètes. Ils sont capables d'enfanter une progéniture aux caractéristiques biologiques et intellectuelles requises fondamentalement préprogrammées, ce qu'ils réalisent par voie naturelle (accouplement et/ou parthénogénèse) ou par voie artificielle en ayant recours au clônage.




PORTRAITS DE FAMILLE


Plusieurs aspects notamment de vibration psychologique révèlent avec éclat que ces lointains ancêtres humanoïdes nous ressemblent. Parmi eux, il y en a de craintifs, jaloux et complexés devenus sournoisement vénaux, machiavéliques et par-dessus tout intransigeants jusqu'à la cruauté la plus impitoyable, car, obsessionnellement avides de biens matériels, de gloire et de pouvoir sur autrui, ils ne parviennent pas à saisir la subtile et vivifiante énergie de félicité, cette énergie qui catalyse l'illumination. Et il y en a qui franchissent l'ultime horizon d'angoisse, surtout que cupidité et mensonge ne les intéressent pas. Ce sont ceux qui, stimulés par un inextinguible sentiment d'altruisme qui transcende tout, demeurent honnêtes et illustrement magnanimes, occupés sans relâche à œuvrer pour un mieux-être constant de la Vie sous toutes ses formes et cela malgré une multitude de difficultés qu'un quotidien étendu spectaculairement dans le temps leur inflige. Dans la civilisation des Mušidim et plus tard dans celle des Gina'abul, seuls quelques rares individus comprennent qu'ils doivent rester maîtres de leur propre incarnation ... 

Là-dessus, je propose de relever ne serait-ce qu'un trait distinctif insolite déjà pressenti indiquant dans quelle mesure ces lointains ancêtres se différencient de nous. Il s'agit de la puissance de l'énergie du Verbe et de son impact sur la sphère des manifestations matérielles de l'Univers. Au plus profond de leur nature originelle, les Gina'abul et plus encore les Mušidim savent qu'il suffit de penser un mot et a fortiori de l'énoncer pour produire une transformation qualitative durable au sein de la réalité physique. À leurs yeux, donner un nom à un objet ou à un être vivant n'est jamais un acte anodin et toute décision doit résulter d'une réflexion mûre et approfondie, même si diverses ondes d'impulsions apparues dans le périmètre d'une colère justifiée risquent de neutraliser la sagesse. Pour eux, toute transmission d'un message important requiert une concentration d'aptitudes intellectuelles extrême parce que les conséquences peuvent s'avérer agissantes pendant une éternité à l'échelle cosmique du temps. Notre civilisation humaine actuelle n'a cessé de s'éloigner de ce savoir. Aujourd'hui, combien d'entre nous, tout en banalisant la puissance de l'énergie du Verbe, légitiment le mensonge, véhiculent la médisance et s'évertuent dans le superflu et/ou la vulgarité, convaincus d'être libres de penser ce qui leur plaît ? 

Pour en revenir à quelques autres similitudes qui nous rapprochent de ces lointains ancêtres, rendons-nous à l'évidence que chacun d'entre eux est défini par un tempérament concret et des compétences laborieusement acquises ou innées dès sa mise au monde, donc des éléments faits pour sculpter une personnalité unique et relativement flexible sur la trajectoire de sa propre évolution. Ces êtres s'en trouvent ainsi dotés d'un amalgame de particules d'ombre et de lumière, d'ingrédients de faiblesse et de force et aucun d'entre eux n'est exclusivement bon ou exclusivement méchant. Bien évidemment, il ne nous est toutefois pas interdit de ressentir de l'aversion par rapport à tel personnage et de la sympathie par rapport à tel autre. À chacun ses préférences. Chérissons seulement cet incorruptible rayon de Lumière qui vit dans nos cœurs depuis nos plus lointaines origines et qui chuchote inlassablement à notre mental conditionné : même les plus méchants sont ce qu'ils sont parce qu'ils souffrent.




UNE CLEF FORT EFFICACE


Je vous prie de m'accorder votre temps de lecture à une digression qui à cet endroit me semble justifiée. En fin de compte, pourquoi une fois pour toutes ne pas délaisser ces appellations de "bonté" et de "méchanceté" comme d'ailleurs tant d'autres qui ont été imprimées dans le spectre vibratoire de basses fréquences du jugement ? Ces appellations qui n'ont jamais été exhaustives ni justes, d'ores est déjà ne demandent qu'à se voir confinées dans un passé récent pédagogique révolu sans regret. Dépasser la dualité alors ? Oui, c'est possible. C'est même indispensable et urgent pour faire un pas de géant sur l'étroit sentier de l'évolution de notre espèce, ce sentier que la Conscience Collective de l'Humanité a choisi au tout premier croisement de décisions vitales dans l'universel processus d'identification et de compréhension de sa Tâche sacrée. Le mot est dit. Le problème est que nombreux sont encore ceux parmi nous qui ont dénaturé, perverti, ridiculisé, proscrit ou simplement perdu le sens du sacré. Ils en ont peur, s'en méfient et/ou en se rassurant par un "oui, je sais ce que c'est", en réalité ne savent plus de quoi on parle. Mais au fait, comment dépasser la dualité ? En luttant ? Non, parce que c'est inefficace. En tendant l'autre joue à celui qui nous a giflés ? Non, parce que c'est inefficace. En ayant alors recours au précepte "Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'autrui te fasse" ? Non, parce que ce n'est pas cela qu'un scientifique a dit il y a deux mille ans et parce que c'est inefficace. La clef réside dans le contrôle constant et la maîtrise inconditionnelle de nos propres pensées. Elle se résume dans la phrase que voici : Ne pense pas à faire à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'autrui pense à te faire. Cette devise n'a rien à voir avec une morale, une religion ou une éthique quelconque. Elle retranscrit la loi universelle du dédoublement de la perception de l'espace et du temps. Quelques-uns parmi les Gina'abul et leurs ascendants Mušidim connaissaient, comprenaient et utilisaient cette clef.




AJUSTEMENTS, RECONFIGURATIONS
et UNE HISTOIRE


Un instant s'il vous plaît. Un lecteur s'interroge à haute voix : ces prétendus ancêtres dont il est question, eh bien, sous leur épiderme de reptile, seraient-ils NOS ancêtres ? 

En nous encourageant à redéfinir la notion d' "humanité", je laisse la porte ouverte à une réflexion sérieuse exempte de préjugés, de tabous et de clichés en tout genre. Avant de spéculer là-dessus, pourquoi ne pas accepter l'impensable, puisque tout est possible : les ancêtres dont il est question ont bel et bien existé. La sémantique étymologique n'est pas l'outil exclusif qui le prouve. La paléontologie et l'archéologie contribuent pareillement à étayer cette évidence malgré le fait que, pour divulguer le fruit de leur travail à un public plus large, des professionnels indépendants, impartiaux et honnêtes rencontrent des difficultés accrues qui ne sont jamais dues au hasard. On imagine facilement un spécialiste fier de son diplôme durement acquis de docteur en paléontologie d'obédience traditionnellement et obligatoirement darwinienne s'offusquer face au résultat des recherches réalisées par un collègue d'où il ressort en plein jour que les empreintes de pas d'un dinosaure et celles de pas d'un humain dont les pieds au moment de son passage par cet endroit étaient chaussés, se touchent de justesse dans infailliblement une même couche stratifiée de la terre. Comment l'Académie va procéder en l'occurrence ? Sans tarder, du moins censure, ridiculisation et disgrâce auront été envisagées. Oui, Charles Darwin joua son rôle et dans les cercles scientifiques l'engouement pour sa théorie fut énorme à partir de la fin des années trente du XIXe siècle. Un dix-neuvième ... Non, nous ne pouvons plus penser et agir comme au dix-neuvième. Aujourd'hui, lequel de tous nos Docteurs Ès agissant en cette première moitié du XXIe siècle aurait l'humilité de reconnaître en public qu'il s'est trompé ? Quels risques encourrait-il pour son ego, son piédestal et sa carrière ? Et en quoi son humanité à lui s'en trouverait-elle amoindrie ?

Peu importe s'il pleut, je vais tout à l'heure sortir pour prendre de l'air.

Les Mušidim ... et les autres Gina'abul ... mais ... quelle Histoire ! Alors maintenant juste observons que dans leur quête d'Absolu où l'arbre de l'Immortalité prend racine, satisfactions ténues et extases ineffables ne leur sont pas inconnues, tout comme erreurs fatales et souffrances endémiques qui ne les épargnent pas. Décidément à maint égard ces êtres sont comme nous ... Pour s'en rendre compte, il suffira de sortir dans un parc et y trouver un banc afin de se libérer plus facilement de ses propres réticences et de (re)plonger dans le secret des Étoiles Sombres.




SINGULARITÉS


La composition des trois premiers volumes des Chroniques du cristal Ǧírkù témoigne d'une singularité par excellence surprenante. Or, les chapitres qui commencent par un titre suivi d'une ou de quelques citations, avant que le récit propre ne soit entamé, portent toujours la marque d'identifiant unique d'enregistrement, très probablement inintelligible pour la grande majorité des lecteurs. Cela est dû au fait que, translitérés en alphabet latin, tous ces identifiants sont consignés en proto-sumérien. Sans aller trop loin dans la révélation de ce qu'ils contiennent, au premier coup d'œil l'on s'aperçoit qu'ils sont tous constitués de deux segments. Ici, je me permets juste de signaler que les segments de gauche contiennent le nom de celui qui introduit l'information, tandis que ceux de droite - un nombre. Ces identifiants pourraient être traduits en français et pourtant ne le sont pas, parce qu'il y a une raison à cela. Quoi qu'il en soit, ce détail laisse entrevoir l'impressionnante amplitude de la force de fidélité dans la transmission de tous les messages originaux qui structurent le récit intégral de l'Histoire tel qu'il est gravé dans les Chroniques.

Spectaculaire et pourtant passé certainement quasi inaperçu, il est un autre détail qui m'enchante au plus haut degré. Anton Parks excelle dans le choix des citations. Dans la série des Chroniques du Ǧírkù, c'est exactement et surtout là où sa liberté s'exprime. "Le secret des Étoiles Sombres" en est un exemple manifeste. Préservée de toute interférence nuisible et inappropriée, l'Intuition de ce chercheur s'avère inestimable dans ce domaine et il sait L'écouter. Il va de soi que ses compétences conjuguées d'archiviste et d'homme de lettres rendent le défi illustrement surmontable. 
En conséquence, sans exception tout chapitre s'ouvre avec un extrait tiré d'un document extérieur non anodin lequel à chaque fois anticipe de manière obligatoirement concise ce qui aura été exposé plus loin. Oui bien sûr, dans n'importe quel ouvrage édité, telle est la fonction de la citation. Néanmoins, dans le cas des Chroniques du Ǧírkù, toutes ces citations deviennent matriciellement partie intégrante de l'histoire relatée. Tout d'un coup, un récit de la Genèse "Le Livre d'Adam", "Les Manuscrits de la Mer Morte" ou plus précisément de Qumrân (المخطوطات قمران  et  כתבי יד קומראן), "La Bible de Jérusalem", "זֹהַר ou Le Zohar", مخطوطات نجع حمادي  autrement dit la Bibliothèque de Shenesêt (Ϣⲉⲛⲉⲥⲉⲧ en copte ou Χηνοβόσκιον en grec) près de Nag Hammadi en Haute-Égypte contenant une très riche collection de textes de courants spirituels apocryphes et gnostiques (donc rejetés par la censure de l'Église) dont "L'Évangile de Thomas", ensuite l'incontournable "𒂊𒉡𒈠𒂊𒇺 (en akkadien) ou Enûma Eliš", ou bien encore "Les Textes des Pyramides", voire même une source d'informations additionnelles fondamentales en provenance du continent américain comme celle intitulée "Le Livre du Hopi", par l'entremise de quelques petites phrases désensablées dans le désert de cette superficialité amnésique humaine qui caractérise notre espèce, nous bousculent.
En effet, quand on lit "Le secret des Étoiles Sombres", l'on ne peut s'empêcher d'éprouver le sentiment que toutes ces citations ne constituent nullement un point de départ, mais un écho lointain ou un reflet défiguré de ce qui a été originellement consigné ... dans un cristal Ǧírkù. C'est flagrant : une citation quelconque mentionnée par Anton Parks, aussi incertaine et nébuleuse qu'elle puisse paraître au premier abord, s'éclaircit d'elle-même au fil de la lecture du chapitre qui suit. On espère que quelques-uns d'entre les lecteurs souhaiteront du moins partiellement compléter leur instruction dans ces autres documents qui dès à présent seront vus et revus inéluctablement sous un autre jour. Mais même sans cette volonté, 
le but est atteint : nous sommes tous enrichis.

Nous avons compris que notre scribe est habilité à relater le plus fidèlement possible des événements advenus dans un passé immémorial dont les éclairs successifs portés par une fréquence de lumière incompatible avec celle à laquelle se déploie notre temps présent, traversent la mémoire de sa conscience historique étendue, amplifiée à l'échelle du temps cyclique universel et réactivée. "Le sens de l'arbre dans les mythologies" conçu comme le tout dernier chapitre parachevant "Le secret des Étoiles Sombres" est unique en son genre dans ce livre. Or, le scribe en question s'y transforme en un chercheur qui, les pieds fermement posés sur terre, s'emploie à voir si tout ce qu'il reçoit est probant à l'intérieur de l'espace-temps où il vit, cet espace-temps que nous partageons et identifions comme notre réalité perceptible et de ce fait, aux yeux de l'écrasante majorité d'entre nous, comme (aveuglément) la seule qui soit probante. Il est en quête de preuves tangibles dont il a besoin tout d'abord pour lui-même pour ensuite nous faire part du résultat de ses investigations exemplairement ciblées et pointues. En sa qualité de chercheur, il n'hésite pas à analyser possiblement tout ce que pour ce propos la littérature, la linguistique, l'histoire, la médecine et la biologie peuvent lui fournir. C'est indiscutablement remarquable. Mentionnons encore que tout au long du livre, par-ci par-là, il y a des commentaires d'illustrations et des notes de bas de page d'où il ressort dans quelle mesure il importe pour Anton Parks de se référer aussi à ce que d'autres chercheurs ont démontré en archéologie, anthropologie, astrophysique, physique quantique, astronomie ..., donc dans les domaines scientifiques où ils exercent leurs talents et compétences. N'auront donc pas été écartées quelques récentes pistes fréquentées et certaines découvertes pertinentes dont celles qui sont considérées comme malvenues.




CRÉPUSCULE DU MENSONGE


Est-il nécessaire de nous rappeler que l'establishment planétaire de la science officielle qui, dans le prétendu souci de transparence et d'impartialité, est loin d'être prêt à ouvrir ses archives, ateliers et laboratoires aux chercheurs indépendants ?, loin aussi d'être prêt à les ouvrir à temps, car une marge d'au moins plusieurs dizaines d'années de retardement lui convient ? Est-il si difficile de constater que, tout en s'obstinant à chérir ses zones interdites et ses dossiers classés top secret, ledit establishment ne donne son aval qu'à ce qui l'arrange et freine de mille et une manières ce qui ne l'arrange pas ? Un Nikola Tesla n'est pas le seul à en avoir payé les frais. Albert Einstein a établi la constante cosmologique de 66,6% qui est précisément la valeur en pourcentage de l'énergie antigravitationnelle entraînant l'expansion de l'univers observable. Cette énergie est à la base du dédoublement de la perception naturellement discontinue de l'espace et du temps. Mais la communauté scientifique de cette époque contraignit Einstein à annoncer : "C'est la plus grande erreur de ma vie.". En 1998, le duo Brian Schmidt et Saul Perlmutter (Nobel 2011) a prouvé la réalité tangible de cette énergie. On dirait triste ironie du sort, ce qui n'est pas le cas. En l'occurrence il s'agit de l'inéluctable impasse des manipulations : Einstein ne s'est pas trompé !  

À l'heure actuelle, l'éminent physicien français Jean-Pierre Garnier Malet récompensé à Athènes pour sa découverte concernant la reconstitution de l'alphabet grec originel et l'importance de cet alphabet dans la compréhension du dédoublement des temps, reçoit en 2006 le prix prestigieux Best Paper Award de l’American Institute of Physics (AIP) à New York City. En France, ce grand scientifique et humaniste hors du commun, titulaire de doctorat de mécanique des fluides n'est toujours pas reconnu dans les milieux scientifiques officiels. L'Académie des Sciences le boude et évite d'évoquer son nom, comme si JP Garnier Malet n'existait pas. Du coup, pour divulguer le fruit de ses recherches à un grand public, il s'en trouve contraint d'agir en solitaire, soutenu juste par un petit groupe d'amis et, la plupart du temps, de donner des conférences en dehors de l'Hexagone, ce qu'il continue de faire inlassablement parce que sa découverte est simplement l'antidote le plus efficace contre tout notre mal-être et le chaos que ce mal-être génère. Mais attention : n'en déplaise aux acolytes de l'obscurantiste adage "je suis libre de penser ce qui me plaît", cet antidote implique inconditionnellement notre responsabilité personnelle illimitée en matière de l'émission et du contenu de nos propres pensées ... No comment ? Un autre Français, cette fois-ci un des plus grands linguistes de notre temps et écrivain qui s'appelle Anton Parks doit-il attendre combien de temps pour que les académiciens daignent ouvrir ne serait-ce qu'un de ses livres et le lire jusqu'à la dernière page, mais pas en diagonale ? une éternité ? Il est plus que certain que certains d'entre eux ont entendu parler de lui. Et alors ? Rien. Silence de plomb. Ici et ailleurs, la liste des chercheurs auxquels on ne facilite pas le travail est bien longue. Dans notre civilisation qui se veut éclairée et ne l'est pas encore, les carrières scientifiques et littéraires sont vouées à la compétition, ce qui fait qu'elles ne sont pas à l'abri de la jalousie. Ne perdons cependant pas de notre vue le fait qu'au-delà de tous ces agissements égotiques de basses fréquences, il y a autre chose. Heureusement, une institution comme Prix Nobel existe. Quelques ombres ne doivent pas en être contentes et elles rôdent ... mais pas pour longtemps, car au jour le jour pour tout le monde, pour tout un chacun d'entre nous tous sans exception sur cette planète, il devient de plus en plus difficile de mentir. De mentir à soi-même et aux autres. Signe des temps qui se rapprochent.




UN TANDEM DE RÉFÉRENCE


Encore un mot sur les illustrations dans "Le secret des Étoiles Sombres". Comme pour "Le livre de Nuréa", Frantz Lasvignes est l'auteur de la plupart d'entre elles. Toutes ont été réalisées en mode numérique. Le fait est que cet artiste est passé maître dans les visualisations numérisées destinées à être incorporées dans des livres et aussi dans l'imagerie en 3D. Ses vidéos dont celles sous forme de teasers et de bandes-annonces témoignent du très haut niveau de professionnalisme dans l'emploi des procédés techniques auxquels il a recours. Il est évident que technologie et ordinateur ne constituent pas la condition sine qua non du succès. Quels que soient les outils employés, dans le parcours de tout créateur, trois ingrédients de base qui sont imagination, talent et travail doivent s'équivaloir et se compléter en synergie. Dans le cas de l'illustrateur en question ces trois ingrédients s'équivalent et se complètent effectivement. À cela s'ajoute le fait que c'est quelqu'un à qui le moindre détail contenu dans ce qu'il voit selon la guidance d'Anton Parks n'échappe ni au désir, ni à la nécessité de rendre tel paysage, telle architecture, tel objet, tel portrait ou telle scène picturalement fidèle et impérativement complémentaire au passage correspondant dans le texte. En définitive, exercée en innombrables concertations réciproques, la coopération entre Frantz Lasvignes et Anton Parks porte ses fruits. C'est une grande réussite. Félicitations à vous deux !




L'AUBE DU VERBE QUI ÉDIFIE


Quelqu'un me signale : "Irénée, c'est intéressant ce vous exposez, mais il y a des éléments qui manquent d'objectivité. Et puis pour le moins jusqu'ici, vous ne dites rien de négatif en ce qui concerne le travail d'Anton Parks.". 

Là-dessus, voilà ce que l'intuition me conseille de préciser : Tout d'abord je ne suis pas un objet, mais un observateur. Il faudrait peut-être redéfinir la notion de "réalité objective" et voir sans a priori si la dualité que cette "réalité" impose est fatalement incontournable. Inutile de nous rappeler qu'il n'y a pas d'observateur sans qu'il ne soit observé. Or, le phénomène d'observer tout en étant observé implique un échange d'informations, autrement dit tout observateur quel qu'il soit n'est jamais passif : il est agissant. De ce fait, j'agis en toute conscience en tant qu'observateur. Cette prise de conscience est inhérente à ma responsabilité personnelle illimitée dans tout ce que je pense et communique, à plus forte raison que la moindre de mes pensées crée en temps réel et de manière durable un futur potentiel accessible à l'intuition de tout le monde, donc aussi de tous ceux qui savent ce que l'intuition est en réalité et qui savent l'écouter. Que provisoirement cette information suffise pour répondre à la première partie de l'objection signalée. Pour ce qui est de la deuxième partie de cette objection, eh bien, voici ma pensée :

Notre civilisation contemporaine articulée dans son paradigme dit occidental, a pris l'habitude de considérer qu'une remarque négative fait évoluer les esprits. Certes, cela se peut et d'innombrables exemples étayent cette conviction. Mais n'y a-t-il pas d'autres moyens pour faire évoluer ces mêmes esprits ? Faut-il invariablement faire montre de tous les pour et de tous les contre pour montrer à soi-même et aux autres à quel point on sait être objectifs ?

Tellement de gens ne savent plus dire un compliment justifié, un mot qui encourage, tonifie et élève. Même avec des mots simples. Ils n'y pensent même pas. Aux yeux de nos sociétés, pour qu'une reconnaissance très personnelle soit énoncée, il faut qu'une critique professionnelle soit la première à indiquer ce qu'il faut en penser. Tellement de gens ne pensent plus par eux-mêmes. D'aucuns tiennent à souligner qu'en présence d'un acte exemplaire qui nous fait grandir, le silence vaut mieux qu'un encouragement. Pardon, mais ici ce genre de silence n'est pas fait nécessairement d'or. Que les apparences ne trompent personne : le syndrome de "humble violette" trouve sa cause dans un ego amplifié outre mesure. À quelqu'un d'autre qui lance "pour qui tu te prends ?", renvoyons cette même question tout en suggérant qu'avant d'y répondre, une réflexion profonde et honnête tienne lieu. Rien que dans la langue française, l'on restera tout au plus à l'intérieur de la négativité et on se servira de notre litote chérie pour, au lieu de remarquer "c'est très beau", conclure "ce n'est franchement pas si dégueulasse que ça". L'habitude - c'est le coma. Autant de changer nos habitudes. 

En tant qu'artiste de scène et écrivain indépendant qui n'a pas vendu son âme, je suis bien placé pour reconnaître l'importance d'un compliment justifié énoncé. Nous sommes tous humains et tout humain en a besoin. Le mot "merci" m'a été offert très sporadiquement. Même parmi mes amis et correspondants, un encouragement explicite a un mal énorme à voir le jour. Comme on a dit en anglais, all those silent voices drove me crazy. Une expérience de la vie. Cette expérience a bien sûr catalysé quelque chose. 





D'UNE PLONGÉE






Il y a une éternité, 
au crépuscule d'un autre temps laborieusement exploré, 
la rancune me délaissa pour partir se transformer ailleurs 
et ne plus rebrousser son chemin. 


À ce moment précis, 
se dévoila un nouvel horizon 
annonciateur de son propre dépassement 
offrant un espace libre fait de 
particules luminescentes de la Vie des lunes, planètes, 
étoiles, constellations et galaxies toutes prêtes 
à regarder mon être entier 
dans l'acte de la prodigieuse respiration 
de leurs endormissements et éveils successifs.


Saisi de plénitude, mon souffle suspendu, 
je touchai soudainement 
le silence d'une apnée cosmique sacrée, 
ce silence dont la beauté ne saurait d'aucune manière 
entrevoir son suprême reflet musical, 
même en une mélodie céleste la plus exquise et inégalée.


Seul le pouls du Sans-Nom 
continuait immuablement son battement 
depuis le centre de ma poitrine infinie. 


Avant que ma plume 
ne sût en toute simplicité 
exprimer un moindre mouvement,  
une interrogation se grava d'elle-même 
dans le livre de ma mémoire : 
suis-je une artère ?


Et puis, recueilli 
et traversé d'une lumière fulgurante 
composée en parts égales de lucidité et de gratitude, 
je cédai à une inspiration inconnue 
et cependant familière. 


Je découvris alors 
un parfum ineffable d'une profondeur vivifiante au point 
à m'en fortifier à jamais ma légèreté.  
Tout cela dans un présent 
étendu au-delà de son propre futur déjà passé, 
ce présent dont la nudité originelle 
se résume en un ténu et unique instant d'émerveillement 
qui ne s'explique pas.


Tout à coup, 
je ... j'entendis ... oui ... 
l'âme d'une planète ... me demander que 
je m'approchasse de son immaculée membrane sphérique 
pour recevoir un appel. 


Aussitôt, 
par ma volonté issue du noyau 
d'une même cellule pensée, en me dédoublant, 
je plongeai dans la matérialité abyssale d'un autre temps. 
Je me souviens parfaitement des détails 
de cette immersion


Dès que, 
pour une toute première fois, 
mes autres paupières physiques se furent ouvertes, 
je constatai que cette autre réalité est 
un monde hostile et illusoire de séparation 
où le mot Autre 
n'a pas encore été compris. 


Le temps de cette réalité révéla une de mes tâches : 
trouver des Perles limpides.







Tout être humain a plusieurs dons. La configuration de ceux-ci est mobile et singulière du fait que dans l'absolu elle ne trouve jamais son pareil. C'est ce qui nous élève et rend complémentaires. C'est ce qui fait qu'en toute honnêteté nous ne manquons de rien et que, en définitive, la richesse est à notre portée parce qu'elle est en nous tous ici sur cette incomparable en sa magnificence Planète Bleue et partout ailleurs. Il suffit juste de regarder l'autre avec des yeux nouveaux pour pouvoir reconnaître la force de sa différence et désigner sa place aussi minuscule soit-elle dans l'espace de notre cœur. Pour qu'un tel regard se mette à rayonner, il est indispensable que ce même cœur soit libéré de petitesse, d'orgueil, de méfiance et de subterfuge. Une fois déchargé de son ballast ô combien suranné et aujourd'hui inutile, ce cœur saura tout naturellement embrasser sa fonction initiale cardinale d'épanouissement en se laissant irriguer d'une sève aux vertus régénératrices extraordinaires constite d'humilité, de compassion, de courage et de cette pure curiosité transcendante qui prodigue l'indomptable élan vers la rencontre de l'autre afin que nos univers échangent leurs trésors. À chacun ses talents. 
Il m'est par exemple donné de repérer des Perles, d'entrevoir leur beauté translucide et, face au déclin opportun de la torpeur généralisée de la pensée, d'affranchir leur monumentale valeur humaine intemporelle. Quand cela se produit, j'agis en conséquence.

Anton Parks est une de ces Perles. 

Elles sont rares dans notre contrée où le commun de nous les Terriens, habitués à discourir sur le royaume des galets, ne les voient pas. Parmi celles-ci, permettez de mentionner Harm Kuijers - un des plus illustres graveurs, dessinateurs et portraitistes de notre temps avec qui j'ai la joie et l'honneur de travailler. Mais il n'y a pas que l'Art, pas que la Littérature.         Des Perles, mon intuition en décèle aussi dans d'autres strates 
de notre monde.




À LA PLACE D'UN ÉPILOGUE


Si quelqu'un s'interroge sur le pourquoi originel de ce texte, mon mental analytique, n'étant qu'au service d'une cause dont il ignore tous les tenants et aboutissants, aura du mal à pourvoir une explication exhaustive. Mais voilà ce qu'expose l'irréfutable force d'une évidence enracinée au plus profond d'un secret dévoilé aujourd'hui partiellement : issues d'une molécule de convergence commune, la trajectoire d'Anton Parks et 
la mienne décrivent des spirales se déployant dans les couloirs lumineux 
d'une même tonalité identifiée comme étant celle de l'Âme.

"Je suis bien conscient de la portée des informations compilées dans cette série et le fait qu'elles risquent fort de perturber de nombreuses idées reçues concernant l'Orient et plus particulièrement l'Histoire mondiale de l'évolution. Vous serez seul juge. Je pense procurer avec ces Chroniques [du Ǧírkù], la dimension nécessaire à la compréhension idéologique et secrète du 'Bestiaire Céleste', c'est-à-dire des 'dieux' de la Terre."
                                                                             
                                                    "Le secret des Étoiles Sombres", Anton Parks 

 
Il a cessé de pleuvoir. Tiens, un rayon de soleil !  
Ça y est, maintenant je restitue la liberté à mon âme de retourner un instant dans une forêt connue d'elle depuis toujours. En plein milieu de son espace noblement ancien et empreint de bienveillance il y a une clairière au centre de laquelle vit un chêne insolite. Cet être est au courant de mon existence. Je pars. C'est le moment.





Je suis personnellement responsable 
de toutes mes pensées et de tous mes actes. 

FlorRaison le 28/09/2016 
Irénée Sikora, un artiste et scribe indépendant.










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EDEN  (Fr-Eng)

RECONNAISSANCE FlorRaison
pour LE LIVRE DE NURÉA de Anton Parks
avec bande-annonce / trailer

  
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Irénée Sikora




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