15/03/2014

3) EDEN [Partie 2] Fr

   
   

EDEN
Partie 2



L'Au-delà est en toi, souviens-t'en.
Seigneur et esclave sont deux récipients fêlés.
Ni l'un ni l'autre  ne peut contenir la Lumière.
Quand ces deux récipients étaient sans fêlure,
aucun des deux n'était ni esclave, ni seigneur,
parce que l'un et l'autre étaient maîtres.
Qui est élève ?
Le Maître


Ici,  
il ne s'agit pas  
d'un poème, ni d'une légende, ni d'un mythe.
Il y va de notre histoire humaine à nous tous
comme Espèce sur la planète Terre.
 
 
L'Ancien Testament de la Bible hébraïque 
est composé de trois parties. 
La plus ancienne est dénommée Torah. 
Les spécialistes sont en grandes lignes d'accord que 
la rédaction originelle de la Bible se situe 
entre les VIIIe et IIe siècles av. J.-C.


Les Hébreux parmi lesquels il y avait aussi une caste de scribes, 
restèrent captifs à Babylone entre 597 et 538 av J.-C., 
donc pendant 59 ans. Ce fut une période pendant laquelle 
le peuple de cette cité devait entendre l'Enûma Eliš
un texte babylonien de la Création qui était lu à chaque fois 
au quatrième jour du Nouvel An.


Nous disposons aujourd'hui d'autres documents scripturaux composés en partie dans la langue sumérienne. Ils sont de ce fait 
bien plus anciens que ceux qui ont été rédigés en assyrien 
et en babylonien (deux langues du pays d'Akkad) ou en hébreu.


Entre 1889 et 1900, des fouilles archéologiques réalisées 
par des spécialistes de l'université de Pennsylvanie (USA)
sur le site de Nippur en Irak, ont permis de déterrer 
une impressionnante collection de documents.  
Parmi ceux-là se trouvait une fort singulière pour son contenu 
série de textes dite de Kharsağ. Le thème de ces précieux documents est focalisé sur les origines de l'humanité sur Terre.


La lecture de l'Enûma Eliš, des tablettes de Kharsağ 
 et de quelques autres documents de ces temps reculés 
(comme par exemple la tablette sous référence BM 74329 
dans les collections du British Museum) 
révèle sans conteste que 
l'Ancien Testament est le résultat d'une compilation 
et de nombreuses et récurrentes modifications de textes 
de loin plus anciens, parce que rédigés à l'origine 
en langue sumérienne et véhiculés oralement et par écrit 
déjà à une époque où l'hébreu ne s'était pas encore matérialisé 
comme véhicule de communication.


Je considère que les langues dites "mortes" 
ne sont jamais mortes.


Notre espèce étant obsédée comme elle est 
par l'éprouvante illusion de la mort, trouve que 
lorsqu'une langue n'est plus parlée, elle doit être morte. 
Fermer la bouche ne signifie pas "être mort" pour autant ...
 Un texte gravé sur une tablette d'argile 
que l'on n'a toujours pas déterré, n'est jamais mort. 
C'est une question de sommeil. 
Qui plus est, un message verbal exprimé dans une langue 
que personne ne parle ici et qui vient de quelqu'un 
agissant dans une octave parallèle d'une réalité 
advenue dans un passé depuis notre point de perception, 
peut parfaitement se produire. Nous le savons aujourd'hui. 
Les ramifications et les interconnexions linguistiques 
les plus inattendues qui ondulent 
dans l'océan de l'espace-temps sont tout, 
sauf l'impossible et sauf la mort. 
C'est un fait, puisque la mort est impossible.


Tout cela pris en compte, rien ne nous empêche 
d'être méthodiques et rigoureux  dans notre quête. 
C'est même une nécessité à plus forte raison que le sujet l'exige.


De ce pas, mettons-nous donc devant la porte d'entrée 
dans le Jardin d'Eden 
avec une clef. 
Cette clef est la langue sumérienne. 
Le grand linguiste et chercheur indépendant Anton Parks 
l'utilise magistralement, je pèse mes mots.
Je vais me référer en partie au fruit de son travail 
que nul ne saura sousestimer
tout en menant ma propre investigation.
Ainsi, soucieux de m'exprimer dans les règles 
d'impartialité et de non-jugement, j'emploie tout mon courage 
pour porter et partager avec les intéressés quelques détails 
et suggestions supplémentaires, tels que l'intuition 
et mes facultés de linguiste me le permettent.


~~~~~~~ ~


Anton Parks avance avec justesse que 
deux termes sumériens Ğar ('entrepôt') 
et Eden ('dos de la montagne')
donnent la contraction Ğar+Eden > Ğar+(e)den > Ğarden.
Il m'est évident que de là voient le jour tous nos jardins :  
gardd, garðurinn, גאָרטן (en yiddish), garden, garten
jardín, giardino, même le néerlandais [d]tuin  
qui a renoncé à la première partie Gar ...

Précisons que 
le Jardin d'Eden dans sa version biblique hébraïque 
trouve son précédent originel dans deux termes sumériens 
(K)Har-Sağ et Hur-Sağ (même signe cunéiforme) que 
M. Anton Parks associe au terme turc Kara-Dağ 
qui indique les plus grands monts de Turquie. 
Nous y reviendrons tout-à-l'heure.

D'après mes propres recherches et observations, 
le mot EDEN est officiellement tiré de l'hébreu
 גַּן-בְּעֵדֶן  [G(a)n-bĕ̇ʻÉd(e)n] = 'jardin dans le ciel
où le 'n' final 'ן' =  'ן' désigne à lui seul 'propriété'. 
Ce jardin est donc considéré comme propriété, 
tout comme le ciel qui est aussi considéré comme propriété (!). 

La tradition désigne cet endroit comme 'espace de la joie' 
ou 'aire des délices'. Hum ... voyons cela de très près :
בְּעֵ(דֶ)ן signifie 'main d'oeuvre', et עֵן signifie 'chargement', 'tâche'. 

Nos jardins proviennent en réalité non pas du terme hébraïque G(a)n-ʻÉd(e)n, mais du terme sumérien  'Gán-Eden' 
qui, lui, signifie 'champ du dos de la montagne'. 
Ajoutons qu'il existe une variante phonétique hébraïque 
plus proche de la prononciation d'origine pour בְּ)עֵדֶן)  
qui devient AD(e)N. 

Or, le AD(a) sumérien signifie 'père'.

Entrons donc maintenant 
dans les champs sémantiques sumériens 
des morphèmes qui composent le mot hébraïque EDEN.

Ainsi, dans la langue sumérienne : 

E [=ÉG] - 'talus' ainsi que 'arroser' et 'parler' (!)
É - 'demeure', 'temple', 'terrain', 'lotissement'  
ÉD - 'mener', 'diriger', 'élever' et aussi 'germer', 'pousser (plantes)'
ÈD -  'drainer', 'assécher', 's'élever' et/ou 'descendre' (!), 'exister'
 
DIN/TIN - 'être sain', 'vivre', 'vie', 'vin'
[D]TEN (TE-EN) - 'froid' et aussi 'proche de l'ancêtre'

DE - 'enlever les mottes de terre'
DÉ - 'arroser', 'remplir', 'faire croître'

EN - 'seigneur', 'dignitaire', 'ancêtre', le verbe 'reigner'
ainsi que 'fondement (gardé) secret'  
IN - 'lui', 'elle', 'insulte', 'offense', 'invective'

EDIN = EDIM - 'cuve en terre cuite à huile'
EDIN = EDEN - steppe, plaine, pâturages (entre deux fleuves) 
et aussi 'dos', 'épine'

E-DIN - demeure de vie.


Rappelons-nous que dans de nombreuses langues, 
les consonnes č (très proche de t), g, h et k
sont interchangeables.
Dans la langue turque, le terme görev signifie 'tâche' 
ou 'besogne', tandis que le kara est synonyme de 'terre'. 
Dans quelques langues slaves les mots гара, гора, hora, 
góra [pron. gura], gora, désignent 'montagne'.

Qui plus est, 
le russe 'город', le bulgare г[o]рад, le serbe 'g[o]rad' 
 ou le polonais 'g[o]ród' désignent à l'origine un bourg 
entouré de remparts. Ici, il suffit de placer le préfixe o- 
pour obtenir en polonais un ogród, c'est-à-dire un jardin ... 
Pensons à notre 'cour' considérée en tout premier lieu 
comme royale et dont le très proche équivalent anglais 
est 'the royal court'. Ajoutons que la racine slave 
et germanique 'r(a)d' ou 'r(o)d/t' signifie 'naissance' 
et aussi 'conseil' (!). 
Et n'oublions pas le 'radix' latin, le 'root' anglais, le 'ρίζα' grec 
et le 'racine' (>'radical') français ... 

 
En sumérien, les GÀR et KÀR désignent 'nœud', 'verrou'
et aussi, 'mèche de cheveux sur l'arrière de la tête 
en signe d'esclavage'.

GA égale GÙR et signifie le verbe 'porter', 'lait' et 'être rempli'.
Donc le ĞAR sumérien = 'entrepôt'.
Il sera intéressant de noter que le HAR sumérien 
est l'équivalent de l'adjectif  'terreux' et son homophone
HAR5 = 'large bec d'un récipient' et 'récipient à large bec'. 
 
Dans la langue polonaise, le mot ancien 'gar' signifie 'marmite', 
tandis que le vieux 'czara' [pron. tchara] signifie 'gobelet'. 
Dans cette langue, le mot 'czar' est synonyme des termes 
'sortilège' et 'émerveillement' (le second sous sa forme 
plus complexe 'oczarowanie'). Le fait que la racine slave 'čar-n'
avec sa variante vocalique 'čer-n' (ği6 et ge6 en sumérien)
signifie 'noir', est-il dû au hasard ? Ici, juste observons 
le mot français 'terne' = 'qui manque d'éclat, 
de luminosité' et son lien avec la terre ...

Et encore ... nous avons notre 'jarre' dans la langue française et nous avons aussi ... notre 'char' dont l'équivalent anglais est 'chariot'. Mentionner ici l'adjectif français 'cher' 
ou l'italien 'caro' n'est pas totalement dépourvu de sens.

Le KÁR-A sumérien signifie 'encercler', 'briller', 'illuminer',  
donc aussi 'impressionner puissamment' 
(par un objet et/ou par la parole).  
 
Puisque l'alternance consonantique dite liquide R/L 
est assez fréquente de par le monde, le territoire de Kalam 
(qui un jour sera devenu Sumer) est un pays où 
ceux qui le dirigent, connaissent ou au moins pressentent 
le pouvoir du Verbe.
Le terme arabe كَلَام [pron. kalam] signifie 'parole'.

 
Mais revenons à la langue turque 
dans laquelle le mot dağ [pron. dâÿ] veut dire 'montagne'.  
Puisque le son ğ peut être tantôt vélarisé, tantôt palatalisé, 
il n'est pas impossible de le remplacer dans d'autres langues 
par un g, par un y ou par un n, comme დღეს [dghes] en géorgien,
 'dag' en néerlandais, 'day' en anglais ou 'den' en tchèque,
tous ces mots étant l'équivalent de 'jour' en français, 
synonyme de 'lumière'. 
  
En sumérien, 
le DAG signifie 'demeure', 'résidence', 'aire de repos'. 
Da-Ga = 'structure', 'organisation', 'lieu d'une structure'. L'homophone DÁG signifie 'propre', 'pur', 'étincelant'.

  
Les colonisateurs établis dans leur propriété 
dénommée Kharsağ(-Eden) [sum.(-héb.)] 
parlent une langue complexe et jouent avec les mots, 
 leurs synonymes et leurs homonymes, avec les syllabes 
et même avec les phonèmes qui à eux seuls 
ont des valeurs sémantiques à la fois bien concrètes, astucieusement ciblées et fluctuantes à souhait 
à qui saura les manier intelligemment.



Néo-Assyrien, VIIe s. av. J-C. de Ninive, Irak du Nord
Tablette exhumée par Austen Henry Layard
Réf. ME K3473, The British Museum




DÉCANTATION

Des documents retrouvés et rédigés 
d'abord en sumérien et plus tard en assyrien et en babylonien 
tels que mentionnés ci-dessus, il ressort qu'à l'origine,
Eden est une propriété établie sur une colline 
que le chercheur et linguiste Anton Parks identifie
dans une région de l'extrême sud-est de la Turquie d'aujourd'hui.  
 
Cette propriété appartient à des colonisateurs venus du ciel 
sur la planète Terre il y a au moins 300 000 ans, 
l'époque présumée où les événements relatés
concernant le jardin d'Eden eurent lieu.  
Ce sont des rescapés d'une guerre. 
Ils désignent cette propriété sous le nom Kharsağ.   
 
Ils disposent de chars puissants et étincelants 
(gigir-an = chars du ciel) dans lesquels ils sont arrivés sur Terre. 
Quelques-uns connaissent la science de la génétique 
(régénération cellulaire, clonage [les Alağ-Ní sont 
des puissantes images où la vie a été placée = clones] 
ainsi que conception et création de nouvelles espèces),
cette science étant symbolisée par l'arbre de l'immortalité. 
 
À cette époque, au moins dans toute la région qui deviendra 
des milliers d'années plus tard la Mésopotamie,  
l'humanité terrestre est noire (ği6 et ge6 = noir de peau
et non pas "aux cheveux noirs"). 

Les humains de cette région  
sont tous des esclaves (Ádam) occupés à 
nourrir les seigneurs qui eux-mêmes se dénomment  
digir (en sumérien) ou élohim (en hébreu), autrement dit 'dieux'.

Les colonisateurs témoignent  d'une mentalité 
que nous pourrions qualifier de médiévale. 

Les prénoms et surnoms de ceux qui sont au sommet 
de leur hiérarchie nous sont connus. 
Entre eux, la cohabitation est loin d'être facile. 
L'un d'eux aura clandestinement instruit l'humanité 
pour l'aider à s'affranchir de l'esclavage. 




Je réitère ma question 
que j'ai posée une fois dans ce blog :

Est-ce que ce genre de rectification 
enlève quoi que ce soit à la Source de Tout-Ce-Qui-Est ?

Avouons en toute honnêteté que pas le moins du monde.
Toujours est-il qu'une spéculation darwinienne 
s'en trouve atrocement ébranlée.



Au commencement était le Silence
De l'essence du Silence est né le Son.
Le Son est né par Amour, car ce n'est possible qu'ainsi.
Ne nous dénature pas.
Le Sept est en deux qui est en toi.
Au-delà du Sept il y a UN dont l'Au-delà fait partie.
L'Au-delà est en toi, souviens-t'en.
La mort est morte.
La nouvelle Co-naissance a pris corps.
Ouvre ta nouvelle oreille, 
ouvre ton nouvel oeil,
libère ton sourire 
et VIS



                                                     Irénée Sikora, la Terre 2014




EDEN [ 1 ] avec bande-annonce pour le livre "EDEN" de Anton Parks
http://florraison.blogspot.nl/2014/03/eden-1-fr-eng.html 

 


EDEN
 
FlorRaison Photos - Harm Kuijers & Irénée Sikora  


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