AGNUS et OSIRIS / Fr ..............
AGNUS
et OSIRIS
Tout ne fut pas effacé.
Ouvrir nos yeux signifie aussi lire différemment,
c’est-à-dire en accueillant une exploration impartiale de vértiés sans pour autant renoncer à avoir recours au discernement,
la clef de toute réussite.
Succomber à l’emprise de notre émotivité mène à nous égarer.
Privilégier l’exercice du mental alors ? C’est possible.
Toutefois,
les prouesses de notre mental s’avèrent immanquablement
fades et de peu d’efficacité tant que l’on se refuse une lecture
susceptible d’élever notre quotien de lumière.
En réalité, tout est question de Lumière.
Les yeux de notre âme le savent.
la clef de toute réussite.
Succomber à l’emprise de notre émotivité mène à nous égarer.
Privilégier l’exercice du mental alors ? C’est possible.
Toutefois,
les prouesses de notre mental s’avèrent immanquablement
fades et de peu d’efficacité tant que l’on se refuse une lecture
susceptible d’élever notre quotien de lumière.
En réalité, tout est question de Lumière.
Les yeux de notre âme le savent.
עֲזָאזֵל
[Aza(z)(y)el] en hébreu signifie bélier/bouc émissaire.
En arabe, ce terme est retranscrit عَزازِيل [Azāzīl].
Quelques autres équivalences
linguistiques nous exposent
Asa’el = Asa’l = Asal = Asaël =
Assasello
= Haza(z)el = Hazaïel = Haziel
Tous ces termes trouvent leur source étymologique commune
Tous ces termes trouvent leur source étymologique commune
dans la langue sumérienne (qui n’est
pas une langue sémitique) d’une part et de l’autre dans la langue égyptienne
(re’enkemet),
car à l’origine il existe un lien dichotomique
entre ces deux langues.
La version hébraïque Aza’el ou Asa’el
se décompose en Aza/Asa’-El. Ici, l’apostrophe désigne l’omission spontanée ou
délibérée
d’un phonème (qui de ce fait n’est
plus prononcé).
Les termes hébraïques Asa (à
partir de la racine Oz=force) et El désignent respectivement
'puissant' et 'Dieu'.
Asa-El se traduit comme 'le puissant
(de) Dieu'.
Dans Asa’el, le phonème originel
manquant est R.
Le L n’existe pas en égyptien.
Ainsi, en sumérien nous
retrouvons Ašár = l’unique glorifié
et en égyptien nous
retrouvons Asar = siège de l’œil.
Le terme grécisé d’Asar est Αζάρ et plus tard Όσιρις = Osiris.
Le véritable nom de ce personnage est
son nom égyptien Asar.
Mais ce n’est pas son nom unique.
En sumérien Enki ou plus précisément En-Ki désigne
En sumérien Enki ou plus précisément En-Ki désigne
Seigneur de la Terre. En
Égypte, Asar est désigné parfois comme ’Nki (le E n’existe pas), c’est-à-dire 'véritable'
ou encore ’N-Ki, c’est-à-dire 'celui
d’un autre temps',
à savoir du temps lorsqu’il vivait au pays de
Kalam.
Enki et Osiris sont un seul et même
personnage historique.
Dans la langue sumérienne, Asa-
recèle deux champs sémantiques contraires en apparence. Ce terme désigne 1)
'chaînes', 'cage', 'porter un fardeau' et aussi 2) l’arbrisseau 'myrte'.
Le myrte symbolise la gloire, l’amour,
la fécondité (plus tard
en latin Myrthus conjugalis
par Pline l’Ancien) et la longévité.
Autrefois il existait deux contrées adverses :
Kalam (Sumer) et Kemet
(Égypte).
À l’origine, Enki et son adversaire
Enlíl étaient
des membres éminents d’une même
colonie établie à Sumer.
Ils ne s’entendaient pas.
Enlíl, dans sa fonction de Šatam,
c'est-à-dire d’administrateur
territorial,
ne cessait d’abuser du peuple entier
qui travaillait pour lui et les membres de son clan colonisateur lesquels se
proclamèrent dieux. En sumérien, Šatam a un même signe cunéiforme que Lul
qui désigne un chanteur, un beau parleur ou un menteur.
Enlíl refusait toute
instruction de son peuple,
car un peuple éclairé lui semblait
dangereux.
En cachette,
En cachette,
Enki se mit à instruire des groupes
d’abord de femmes
et plus tard d’hommes travaillant
pour la colonie.
Il leur montra comment confectionner
les vêtements,
comment fondre le métal et en
fabriquer des outils,
comment manufacturer un miroir,
à quoi sert un alphabet,
comment
advient la noble maternité ...
Lorsqu’un jour Enlíl découvrit ce qu’il qualifia de forfait,
Enki finit par quitter le Kalam pour
s’établir définitivement
tantôt en A’amenptah (l’Atlantide),
tantôt au Kemet (l’Égypte).
Enki-Osiris-Ptah fut capturé,
enchaîné à un arbre (sycomore ou
tamaris)
et assassiné à Abdju (Abydos) en
Égypte
par Enlíl et ses complices.
Une fois de plus, Enlíl maudit Enki,
réitéra l’interdiction de prononcer son nom
et lui fit une réputation déviée de sa vérité.
De ce fait,
dans un
premier temps (qui est celui du pays de Kalam=Sumer),
Enki est désigné quasi
exclusivement
sous le nom Muš (en sumérien 'serpent', 'reptile').
Dans un deuxième temps (qui est celui du pays de Kemet=Égypte, terre de refuge d’Enki-Osiris-Ptah
où il fut assassiné),
deux autres images sont véhiculées,
à savoir celle d’un
agneau (à l’origine un mouton)
qu’il faut immoler pour expier les péchés (Le
Lévitique)
et l’autre qui est celle d’un (premier) ange déchu (le Livre d’Enoch).
Ce sont là des
exemples du résultat d’un travail de prêtres,
de scribes et de traducteurs qui
agissaient
pour ou sous le régime d’Enlíl, de ses acolytes et de sa tradition.
Cependant, tout n’a pas
été effacé.
De certains textes gravés sur des tablettes d’argile
retrouvées de nos jours sur le
territoire de l’antique Mésopotamie et lesquels s’avèrent largement antérieurs à la Bible de Jérusalem,
il ressort que
Enki aimait et protégeait
les humains.
. .
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Texte et photos - Irénée Sikora
en coopération avec ▽⬜△
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