13/02/2024

" Enki et Osiris " (Fr) par Irénée Sikora

 



Enki et Osiris



Si le corps, l'âme et l'esprit s'élèvent dans le centre de l'espace-temps thoracique, 
il y a interdépendance entre eux. 
Si le corps, l'âme et l'esprit ne s'élèvent pas, 
tout s'écroule.


Les ailes se déploient et voilà que leur envol commence. En dessous, les innombrables paysages de l'éternelle Vie palpitante s'avèrent désormais conscients. Ils savent que leur existence perdure au service d'un dessein jaillissant d'une hauteur vertigineuse, dont l'invisible crête demeure insaisissable à notre entendement humain.


L'histoire de la Vie sur Terre ne se laisse pas connaître à travers les écrits actuellement disponibles sur cette planète. Ceux-ci sont tous faussés. Par analogie, il convient de relever que dans ces écrits, il n'y a que des indices historiques fragmentaires conservés sur les sommets de plusieurs icebergs immergés dans le même océan qui constitue la véritable Liaison. Cependant, comme rien n'est impossible, les informations sur les expériences génétiques menées avant l'aube de l'émergence des espèces humanoïdes terrestres et tout au long de l'évolution encadrée et assistée de l'Humanité, se profilent. Dans ce profil, le contour diaphane d'une connaissance considérée comme perdue, mais en fait délibérément retirée et dissimulée, commence à peine à apparaître.

La tâche de redécouvrir cette connaissance dans sa totalité est inévitablement échelonnée, proposée et distribuée aux âmes qui, avant leur incarnation, ont librement accepté d'y participer. La suggestion d'accepter cette tâche n'est autorisée qu'aux individus dont la fréquence s'avère suffisamment et dûment élevée dans le cadre du développement évolutif vital originellement ascensionnel. Sur la planète Terre, où les réalités du libre arbitre sont explorées, chaque individu peut refuser ou accepter cette tâche. Lorsqu'elle est acceptée, il est important de souligner que les deux hémisphères du cerveau humain doivent alors être équitablement sollicités. En d'autres termes, les démonstrations matérialistes comparatives et analytiques ne devraient pas prévaloir sur les visions intuitives et mémorielles de l'âme et sur les inspirations artistiques où l'univers des émotions est reconnu sans jugement ni contrainte.

Cela signifie aussi que, face à un tel défi, l'intelligence du cœur doit être mise à contribution, faute de quoi, nous risquons de perpétuer le karma en reproduisant les mêmes erreurs que notre humanité a commises à intervalles réguliers au cours des périodes de décadence qui nous ont conduits à tous nos effondrements passés. Le dernier d'entre eux a provoqué la disparition de l'Atlantide. La méga amplitude des traumas induits par ce cataclysme, a déclenché un inévitable saut involutif et a été l'une des raisons majeures de l'effacement de notre mémoire préhistorique.

Nous allons maintenant nous pencher sur certains mots anciens et porter un regard différent sur certains sites géographiques et territoires, ainsi que sur certains personnages qui y ont vécu.

La terre de Sumer akkadienne était autrefois désignée par le terme sumérien 𒆠𒂗-𒄀 qui se prononce [KiEn-Gi(r)] signifiant "La contrée des Seigneurs (de la Terre) (qui sont) Nobles" où 𒆠 [Ki] = 'contrée', 'terre (aussi en tant que planète)' + 𒂗 [En] = 'seigneur(s) / gouverneur(s)' + 𒄀 [Gi(r)] = 'noble/s'. Pourtant, avant que le 𒆠𒂗-𒄀 n'apparaisse, il existait un terme sumérien plus ancien désignant cette même terre. Ce terme était 𒂔 prononcé [Eden] ou [Edin]. Il est le synonyme du concept "paradis perdu" dans la compréhension biaisée et incorrecte de nombreuses personnes encore aujourd'hui. En fait, le terme Eden signifie "La maison (d'où) la vie émerge / est descendue". 

Sur ce point, il est intéressant de découvrir que l'Eden, en tant que dénomination d'un vaste territoire traversé par l'Euphrate et le Tigre, faisait initialement référence à un village enclavé situé entre ces deux fleuves, dans les montagnes du Taurus.

Dès le début, la langue parlée sur ce territoire a été appelée 𒅴𒀭 [Eme-An] - un terme où 𒅴 [Eme] signifie 'langue' et 𒀭 [An] signifie 'ciel', ce qui pour nous est le sumérien. La désignation 𒅴𒀭 peut se traduire par "la langue (qui est venue) du ciel". Il convient de préciser que, selon les considérations académiques officielles, cette langue était parlée à Sumer aux IVème et IIIème millénaires avant Jésus-Christ. Cependant, on peut légitimement présumer que cette langue étonnamment raffinée, révélant une morphologie à niveaux multiples, est bien plus ancienne. Certains chercheurs, par exemple dans Wikipédia, objectent que le terme Eme-An n'a toujours pas été trouvé sur des documents en argile, mais ce n'est pas le cas. J'ai pu identifier ce terme 𒅴𒀭 sur la tablette CBS 8322, face b, colonne 3, ligne 7.

Remontons maintenant dans le temps. Avant l'apparition du mot 'Eden' désignant le site de l'Eden, ce même site avait été nommé par un autre terme en lien sémantique direct avec cette même "Maison" que l'on peut interpréter comme "Palais" et "Quartier Général". Ce terme est 𒄯𒊕 [KḪurSağ] ou [GurSag], pour simplifier Khursag, quelquefois prononcé aussi Kharsag. Il s'agit d'une cité. J'ai identifié ce terme sur le fac-similé du cylindre d'argile CBS 8383-a dans les colonnes 2 et 5. Mon enquête s'est poursuivie.

Le 𒄯[KḪur] (ou [Mur]) = 'montagne', 'colline' + 𒊕 [Sağ] = 'tête', 'chef', 'dirigeant'. Lorsque 𒋽𒊕 se prononce [GurSag] où le vocable Gúr signifie 'encercler', 'enfermer', on peut en déduire qu'il s'agit d'une propriété ou d'une cité relativement petite avec un jardin privé qui a été clôturé, en quelque sorte protégé. Ainsi, nous pouvons définir cette appellation comme "Maison supérieure (sur une colline) des dirigeants". Historiquement, ces dirigeants peuvent être perçus comme des colonisateurs. En fait, géographiquement, Kharsag, plus tard dénommé et identifié comme jardin d'Eden ou "paradis", était situé dans la partie sud-est des montagnes du Taurus, aujourd'hui sur le territoire de la Turquie.

Mais remontons encore plus loin dans le temps pour déceler qu'avant la fondation du site de Kharsag-Eden, il existait un campement sumérien bien plus ancien. Ce voyage à rebours dans le temps correspond à un grand nombre de millénaires dans l'histoire de l'Humanité terrestre. Nous restons sur le même territoire, mais cette fois en descendant le cours de l'Euphrate sur environ 900 km en ligne droite, jusqu'à la région méridionale de l'Irak d'aujourd'hui.

Dans le texte sumérien commençant par les mots 𒉆 𒈗 [Nam-Lugal] signifiant "Propriétaires / Maîtres gouvernants" et "Royauté", le texte qui nous est connu comme "la Chronique d'une monarchie" ou plus communément comme "la Liste des rois sumériens" permettant de retrouver les gouverneurs antédéluviens, (un document exposé à l'Ashmolean Museum d'Oxford, en Grande-Bretagne), les premiers mots sont : "Après que la royauté du ciel fut abaissée, la royauté fut à Eridu". Les archéologues s'accordent à dire que la plus ancienne ville de Sumer s'appelait 𒌷𒂁 [EriDu(g)] ou 𒌷𒅗 [EriDug4], plus tard Irîtu en langue akkadienne et encore plus tard إريدو [ʾirīdū] en arabe.

Un regard plus attentif sur le nom Eridu fournit quelques indices révélateurs. Le sumérien 𒌷 [Eri] = (détient le sens de) 'ville' + 𒂁 [Du(g)] = 'récipient(s) d'argile'. Son homophone 𒅗 [Dug4] = 'émettre des ordres' et 'parler'. Ce n'est pas un hasard si, lorsque Eri est abrégé en Er', ce Er signifie 'chef', ou 'dirigeant'. Par conséquent, le site de Eridu signifie "la (dirigeante) ville des récipients en argile" ou "la ville depuis laquelle les ordres sont prononcés". Par extrapolation sémantique, cette "ville des récipients d'argile" peut revêtir la signification étendue, justifiée et complémentaire qui est "la ville [de celui qui fabrique] des récipients génétiquement façonnés", d'autant plus que Eridu était une ville de résidence de 𒂗𒆠 [EnKi], appelé aussi 𒀀 [Ea] qui était un généticien.

Un détail supplémentaire surprenant sur ce point est le fait que le même pictogramme 𒀀 signifie également 'aquatique' et 'eau(x)'. Dans la cité de Eridu, il y avait un temple souterrain nommé 𒀀 𒀊𒍪 [Ea-Abzû] dédié à EnKi. Ici, il faut noter que le terme 𒀊𒍪 [Abzû] ou [Ap(a)su] est composé de 𒀊 [Ab] signifiant 'ouverture', aussi 'donner à', ou [Ap'] signifiant 'souterrain', 'caché sous le sol' et 𒍪 [Zû] ou [Sú] signifiant 'sagesse', 'connaissance', 'enseignement', 'civilisateur', que l'on peut traduire par "l'ouverture (dissimulée) à la connaissance". D'après le texte sumérien "Le voyage d'Enki à Nibru (c'est-à-dire la ville de Nippur)", où il est indiqué que la cité de Eridu a été fondée par EnKi, nous pouvons trouver une description détaillée du temple de EnKi à Eridu. Dans la ligne 74 de ce texte, il est écrit que la fondation de ce temple était faite d'eau.

Mais là encore, il existe un terme de loin plus ancien désignant le même site Eridu et ce terme est 𒉣𒆠 [Nun-Ki], tel qu'il est mentionné dans la Liste des rois sumériens. Le 𒉣 [Nun] signifie 'noble', 'prince', 'maître' et aussi 'élever', tandis que le 𒆠 [Ki] signifie 'grain', 'sol', 'terre' également en tant que planète Terre. Nun-Ki peut donc être traduit par "(Où) le noble maître / prince de la Terre (réside)". La particularité géographique commune reliant les sites dénommés 𒄯𒊕 [KurSag] aujourd'hui dans le sud-est de la Turquie et 𒉣𒆠 [NunKi] appelé également [Eridu] aujourd'hui dans le sud de l'Irak, est le réseau constitué des cours d'eau formés à l'origine par les deux fleuves Tigre et Euphrate, dont les sources se trouvent dans les montagnes du Taurus.

En ce qui concerne le nom 𒉣𒆠 [NunKi], il n'y a pas de coïncidence dans le fait que le 𒉣 [Nun] signifiant 'noble' et 'prince', a son synonyme 𒂗 [En] signifiant 'seigneur', 'dignitaire', 'ancêtre'. L'épithète 𒂗𒆠 [EnKi] désigne "le Seigneur / Ancêtre de la (planète) Terre" et fait référence à un personnage préhistorique.

Pour schématiser, la ville de Nun-Ki était la résidence primordiale du dirigeant En-Ki. Notons que phonétiquement, il est facile d'omettre la voyelle E de EN et d'obtenir 'N. Il en va de même pour la voyelle U que l'on peut élider dans NUN, ce qui nous donne N'N ou simplement 'N. Dans les deux cas, on obtient 'N-Ki. 

C'est ce qui se rapporte aux deux sites résidentiels mentionnés, Khursag et Nunki (c'est-à-dire Eridu), dans le pays de KiEn-Gir - la désignation bien plus ancienne utilisée pour Sumer, où résidait le personnage EnKi.

Quittons maintenant la terre de KiEn-Gir, c'est-à-dire Sumer et allons à 𓆎𓅓𓏏𓊖 [K(u)M(a/e)T] qui aura été transcrit plus tard en copte (africain) sous le nom de Ⲕⲏⲙⲉ [K(h)ēmə], pour simplifier Kemet, c'est à dire l'Égypte. En 𓂋𓏺𓈖𓆎𓅓𓏏𓊖 [R'n-Km.t] ou Re-EnKemet qui est la langue des pharaons égyptiens, le hiéroglyphe 𓋔 translittéré en [N], désigne à l'origine "le (personnage) régnant rouge" et plus tard "la couronne rouge" qui était l'attribut de 𓅃 [ḥru] Heru (ou Horus). Heru était le fils génétique de 𓀲 [(u)'s'r] translittéré en Ⲟⲩⲥⲓⲣⲉ [Uisire] en langue copte et écrit Usir(e) en lettres latines, plus fréquemment retranscrit en hiéroglyphes en tant que 𓊨𓁹 [(a)'s'r] et translittéré comme Asar. Par la suite, le nom Usir/Asar a été grécisé sous la forme Ὄσιρ(-)ις [Ósir(-)is] et finalement latinisé sous le nom Osiris.

Par ailleurs, les deux hiéroglyphes égyptiens 𓊨𓁹 [(a)'s'r] qui sont translittérés Asar, recouvrent le sens de "trône de l'œil" et aussi de "veilleur / superviseur régnant". Ici, il ne s'agit de personne d'autre qu'Osiris. Toujours à propos d'Osiris, remarquons que la séquence hiéroglyphique 𓋔𓂓𓇋 ['Nkꜣi] signifie "le gouverneur rouge (gardé comme) esprit de vie", tandis que le 𓋔𓎡𓇋 ['Nki] indique "le gouverneur rouge des récipients" et par extrapolation "le gouverneur rouge des âmes incarnées". Et rappelons que le nom sumérien 𒂗𒆠 [EnKi] ou possiblement [(e)NKi] désigne "le Seigneur / Ancêtre de la (planète) Terre". Tout cela est lié au même personnage préhistorique (et non mythologique).

Nous savons tous qu'Osiris a été assassiné par les acolytes de Seth, auteur de ce meurtre. Il n'est pas illogique d'ajouter à d'autres interprétations savantes du symbolisme de la couronne rouge égyptienne, une possibilité que la couleur rouge fasse référence à Osiris abattu. Heru, le vengeur, s'est vu attribuer la couronne rouge après cet événement sanglant.

En Égypte, lorsqu'il est question d'Osiris, la ville la plus importante est désignée par les hiéroglyphes 𓍋𓃀𓈋𓅱𓊖 [ab(e)d(ju)], transcrite plus tard en Ⲉⲃⲱⲧ [ebo(d)t] en langue copte et Ἄβυδ(-)ος [abüd(-)ōs] en grec ancien dont la variante romanisée est Abydos et enfin أبيدوس [Abīdūs] en arabe égyptien. En effet, Abydos abrite plusieurs édifices monumentaux, notamment le grand temple d'Osiris, le temple de Séthos Ier (ou Séti) ainsi qu'une structure souterraine énigmatique beaucoup, beaucoup plus ancienne appelée Osireion.

Ce n'est pas un hasard si le terme sumérien (𒀀) 𒀊𒍪 [Abzû] ou [Ap(a)su] et le terme égyptien 𓍋𓃀𓈋𓅱𓊖 [Ab(e)d(ju)] sont phonétiquement étonnamment proches et recouvrent des significations très similaires. Fouillé en 1902 à Abydos, Osireion s'est révélé être un temple aquatique souterrain. Pensons, par exemple, au mot grec Άβυσσος [Abüssos], au mot anglais Abyss ou au mot français Abysse ...

Le 𓍋𓃀𓈋𓅱𓊖 en tant que ville dans sa globalité, s'assimile légitimement à un espace codifié, un portail ou une ouverture vers la connaissance (cachée). Il existe plusieurs clefs pour accéder à cette connaissance. La toute première est la Sagesse de l'âme reposant naturellement sur l'humilité et un sens profond de l'équilibre inspiré par les étoiles, dont le scintillement traverse nos sphères de conscience individuées et depuis lesquelles ce scintillement est projeté sur nos paysages événementiels planétaires. Une autre clef est l'eau, dont l'absence relègue la génétique au rang de pure abstraction.

L'ancien ensemble architectural d'Abydos concentre essentiellement l'esprit masculin dans ses traductions électro-magnétiques, un phénomène de rayonnement énergétique local spécifique orienté vers le futur dans lequel s'inscrit notre temps présent, un phénomène qui remonte à Osiris en personne lorsqu'il y séjournait bien avant que l'Égypte ne fût divisée en deux régions administratives, à savoir la Basse et la Haute. L'un des trésors les plus précieux d'Abydos est représenté par un certain nombre d'inscriptions hiéroglyphiques, dont la célèbre "liste des pharaons" dans le temple de Séti.

La Britannique Dorothy Louise Eady (1904 - 1981) était la réincarnation d'une femme appelée Betreshyt, un nom signifiant "la harpe de la joie", qui vivait à Abydos sous le règne du pharaon Séti Ier (1294 - 1279 av. J.-C.). Alias Dorothy, appelée aussi Omm Sety depuis son retour à Abydos en 1956, elle nous a fourni beaucoup d'informations sur le temple de Séti et sur la signification de nombreuses inscriptions hiéroglyphiques qu'elle était capable de lire et de décoder. Elle avait le sentiment que le temple de Séti était un dispositif temporel permettant de voir différentes époques et de communiquer en direct avec certaines sphères de conscience incarnées dans le passé de l'Égypte antique. Elle a perçu que les scènes représentées sur les murs du temple agissaient à deux niveaux dans l'esprit des anciens Égyptiens. C'est un sujet passionnant et je pourrais le développer davantage, d'autant plus qu'il existe dans notre monde actuel des témoignages montrant que la matière, et plus particulièrement la matière artistique, est habitée par la conscience. Mais cette fois-ci, immergeons-nous quelques instants dans une vision méditative et laissons se déployer les ailes de l'imagination.

Si Abydos peut être légitimement considérée comme une zone tellurique de signatures énergétiques fondamentalement masculines, il existe en Égypte un autre site caractérisé par la concentration de l'esprit féminin dans ses traductions électro-magnétiques dont le rayonnement énergétique orienté vers le futur incluant notre temps présent, remonte jusqu'aux Sept Hathors qui étaient les servantes de la déesse-mère 𓉡 [ḥwt-ḥr], donc Hathor elle-même. Ce site est la ville de Dendérah. La déesse-mère Hathor n'est à l'origine personne d'autre que 𓊨𓏏 [(a)s't] retranscrit comme Aset qui est le nom bien plus ancien et originel désignant Isis. 

La zone tellurique où Dendérah a été construite est énergétiquement très importante pour plusieurs raisons géologiques et socio-politiques qui se sont toutes produites à l'époque de la Pangée, il y a donc des milliards d'années terrestres. Ces raisons étaient de nature karmique et concernaient les mêmes âmes qui s'étaient engagées de façon interdépendante dans leur double tâche d'ensemencer les modèles génétiques pour les expressions conçues préalablement de la vie intelligente à l'échelle planétaire, ainsi que de répandre la sagesse et la connaissance dans le dessein de co-créer une nouvelle civilisation humanoïde éclairée.

Dans un tel contexte, chacun est libre d'entrevoir une ligne temporelle différente qui se prolonge dans un passé historique parallèle. Il s'agit d'une variante événementielle facultative que tout lecteur est libre de rejeter ou accepter. J'aimerais donc proposer une bifurcation et emprunter un sentier différent. Il mène au-delà de l'horizon des déclarations scientifiques et des interprétations controversées basées sur des suppositions consensuelles devenues des croyances, des affirmations et des certitudes dogmatiques.

La perception globale de l'histoire de l'humanité est encore conditionnée pour beaucoup d'humains par l'esprit d'individus qui ont besoin d'afficher et d'imposer leur propre vision, qu'ils considèrent comme objective et étayée nécessairement et exclusivement par des preuves matérielles et factuelles que notre pensée logique et nos cinq sens doivent dûment valider. Aux yeux de ces individus, toute autre vision qui oserait s'aventurer du côté de l'absence de telles preuves, ne mériterait que d'être rangée dans les réservoirs du scepticisme, du jugement, du mépris, du sarcasme et de la dérision. Pour ces personnes, notre monde complexe ne peut s'expliquer que par ce que notre pensée logique et nos cinq sens attestent, faute de quoi, ce monde n'a aucune crédibilité, ni même aucune valeur. Néanmoins, les attitudes intellectuelles et émotionnelles sont en train de changer, car de plus en plus de personnes commencent à prendre sérieusement en compte l'aspect quantique de nos réalités entrelacées.

Tout cela nous amène au point où, pour revenir à Enki et Osiris, l'on pourrait soutenir qu'il est question de la même âme incarnée d'abord à Sumer, puis en Égypte. Une telle option est en effet acceptable. Cela dit, je vais utiliser ici deux prénoms, Enki et Osiris, pour faire référence à un seul et même individu. En d'autres termes, cet individu, auquel l'histoire a attribué plusieurs épithètes et surnoms, sera désigné par le double nom suméro-égyptien EnKi-Asar (= Osir-is).

C'est simplement une proposition qui implique que Enki et Osiris représentent précisément la même personne physique. Bien entendu, chaque lecteur a le droit de décider qu'il s'agit de deux individus physiquement distincts. Dans une telle variante, je suggère que nous envisagions sérieusement qu'ils soient tous les deux la même âme qui a été aspectée dans deux corps biologiques de sexe masculin. Certains lecteurs pourraient y voir deux corps physiques et deux âmes différentes. Ceci sera également correct. Cependant, dans ce cas, on leur conseillera de songer à la possibilité que ces deux entités soient puissamment et durablement liées par le même karma. Dès que l'on conçoit qu'il puisse exister quelques lignes temporelles parallèles dans le passé, alors, quelle que soit l'option choisie, chacune de nos positions ou perspectives est correcte et nous n'avons pas besoin de nous disputer.

Ainsi, prévoyons un scénario dans lequel EnKi et Asar (=Osir-is), tout en étant la même âme, sont aussi exactement le même individu physique. Pendant tout ce temps, ils auraient pu réellement être la même personne biologique. Cela vaut également pour d'autres personnalités, notamment celles nommées Nammu, Damkina, Inanna, An(u), EnLíl et d'autres qui figurent dans les archives sumériennes. Elles ont toutes trouvé leur double en Égypte et, là encore, il ne s'agit pas d'un hasard. Les implications de ce type de proposition pourraient être pour le moins troublantes, car beaucoup objecteraient que les civilisations de Sumer et de l'Égypte, à travers leurs expressions linguistiques et artistiques, sont trop éloignées l'une de l'autre pour s'accommoder d'un tel scénario. Et pourtant, un passé parallèle de cette amplitude est tout à fait plausible, si l'on n'exclut pas que l'histoire de Sumer et de l'Égypte s'étende sur plusieurs centaines de milliers d'années.

Envisageons donc que l'histoire de 𒆠𒂗-𒄀 [KiEn-Gi] signifiant "Le (pays des) Seigneurs de la Terre (qui sont) Nobles" appelé plus tard Eden et encore plus tard Sumer, fondé par ceux qui parlaient 𒅴𒀭 [Eme-An] (c'est-à-dire le sumérien), ce qui signifie "la Langue (qui est venue) du Ciel" - comme il a été montré dans mes articles précédents - s'étende sur au moins 300 000 ans. Dans la mesure où pour l'essentiel, même les archives akashiques ne nous donnent pas encore accès à la datation des événements, je reste prudent en matière de dates historiques. Ainsi, à chaque fois, s'il vous plaît, veuillez en tenir compte très approximativement.

En examinant EnKi-Asar (= Enki-Osiris) sous cet angle, on pourrait admettre que, en tant qu'individu physiquement unique, il est arrivé sur la planète Terre il y a très longtemps, originaire d'une constellation lointaine dans notre galaxie. Il est arrivé en compagnie d'autres individus. Pas tout de suite, mais en peu de temps, il a fondé le village de NunKi, actuellement situé dans le sud de l'Irak. 

Biologiquement, EnKi-Asar, comme quelques-uns parmi ses compagnons, était un humanoïde dont le schéma génétique n'appartenait pas à la branche génétique des singes. Il est né dans le monde physique en tant qu'individu adulte à partir d'un utérus technologique ou d'une matrice artificielle. Chaque individu de l'équipe arrivée sur Terre avec EnKi-Asar était, pour généraliser, de souche génétique reptilienne. C'était également le cas de EnKi-Asar lui-même. Cependant, son patrimoine génétique était unique et présentait un taux de lumière vitale singulièrement élevé. EnKi-Asar était un généticien responsable pour la co-création génétique d'espèces humanoïdes. Il était stratégiquement engagé dans la recherche et les travaux en ingénierie génétique sur la planète Terre.

Ceci est d'autant plus compréhensible que les concepts tels que "ADN", "clonage" et "matrice artificielle" sont sémantiquement identifiables dans les archives scripturales et iconographiques sumériennes et égyptiennes.

EnKi-Asar n'était pas le seul généticien. Il y en avait quelques-uns dans son entourage direct, en tout premier lieu Nammu avec laquelle EnKi-Asar travaillait en étroite collaboration. Nammu travaillait depuis très longtemps comme planificatrice spécialisée en génétique évolutive et ascensionnelle, reconnue et soutenue par la Confédération Galactique des Planificateurs.

EnKi-Asar fut le créateur génétique de l'individu mâle connu sous le nom EnLíl, une création compromise réalisée sous contrainte qui, aux yeux de EnKi lui-même, s'est avérée une erreur majeure. EnKi fut le cocréateur génétique d'une lignée de civilisateurs mâles identifiés sous le nom Nungal-Shemsu, qui devinrent par la suite ses sentinelles et ses défenseurs. Il n'était pas le créateur génétique de la lignée de guerriers connus sous le nom Anunna qui, à leur arrivée sur la planète Terre (=Ki) ont été désignés par le nom AnunnaKi. Au cours de sa vie sur la terre d'Eden, EnKi dirigea les travaux de création génétique de la lignée Adam Min, également connue sous le nom Adam le Second, ou plus correctement Adam le Suivant (au lieu de Second), dont le patrimoine génétique n'était pas reptilien, mais simien. Il s'agit de la lignée (biblique) de Caïn = Homo Sapiens. Cette lignée est spirituellement moins évoluée par rapport à la lignée Abel (biblique) précédente = la souche Homo Neanderthalensis. EnKi était très impliqué dans les travaux génétiques de planification de la vie intelligente pour la planète Terre en ce vaste territoire de l'Eden, irrigué par les fleuves de l'Euphrate et du Tigre.

Ultérieurement, au cours de sa longue vie sur les rives du Nil et de ses séjours occasionnels en Atlantide, ses recherches génétiques étaient devenues sporadiques et ses travaux dans ce domaine se limitèrent essentiellement à quelques manipulations curatives effectuées en milieu fermé pour certains membres de la branche de la dynastie régnante en Égypte. Ceci suggère que les origines des deux familles régnantes préhistoriques de Sumer et d'Égypte sont les mêmes. Devenues adversaires pour de multiples motifs de nature karmique, génétique, psychologique et politique, nous pouvons mieux appréhender les causes des guerres dévastatrices récurrentes entre ces deux pays.

Aujourd'hui, il nous est possible de compiler d'importants documents scripturaux trouvés sur d'autres sites archéologiques tels que نجع حمادى Nag-Hammadi en Haute-Égypte ou قمران - קומראן Qumrân dans la vallée du Jourdain, à 10 km de la ville de Jéricho. Il existe aussi des bibliothèques, bien sûr, comme celle du monastère དཔལ་ས་སྐྱ། Sakya au Tibet. En ce qui concerne la Biblioteca Apostolica Vaticana (en italien), c'est-à-dire la bibliothèque apostolique du Vatican, désignée à l'origine par le nom latin Archivum Secretum Apostolicum Vaticanum, nous avons toujours été privés du droit d'accès aux trésors qu'elle renferme, sous l'argument convaincant de la fragilité physique des manuscrits inestimables qu'elle contient. Cet argument pertinent n'est toutefois que superficiel. Nous ne pouvons même pas imaginer quelles archives historiques et littéraires nous sont cachées. Ce dont nous pouvons être certains, c'est que cette bibliothèque renferme un grand nombre de documents compromettant l'establishment religieux et détaillant ses abus. Il est temps que la censure soit dissoute, et c'est aux peuples de la Terre de le faire. Nous en sommes responsables. En définitive, le libre accès à toutes les informations recueillies sur ces sites et rassemblées dans ces bibliothèques permettra de compléter au moins une partie du puzzle de la fascinante histoire de l'Humanité sur la planète Terre, une histoire qui remonte très loin dans le passé multidimensionnel à l'échelle cosmique du temps.

Voyez-vous, la matière, et plus particulièrement la matière artistique, est habitée par la conscience. Ce texte est aussi un encouragement à nous immerger ne serait-ce que pour quelques instants, pourquoi pas maintenant, dans une vision méditative, en laissant se déployer la puissance de l'imagination.


Mon esprit logique fait un effort et pourtant ... il n'arrive pas à tout saisir ... parce qu'il n'a pas été créé pour cela. Il n'y a pas de fatalité. Nous voulions explorer les émotions et les limites. Et apprendre. C'est pourquoi nous sommes ici sur Terre. Et ... j'ignore tant de choses ... Il y a tellement à découvrir. Mais il existe un sentiment ... quelque part ... très loin ... enfoui très profondément ... dans un au-delà étoilé qui est une parcelle de mon âme que ce monde a invitée pour un partage inhabituel et ... vital. Alors maintenant ... laissez-moi prendre une respiration abyssale quand ... autrefois ... j'ai pris mon envol vers le bas. Il m'est si difficile de m'enfermer dans un seul je, car ce "je" est multiple ... en voyage ... à travers une myriade d'espaces et de temps ... en même temps. Ce dont je me souviens, c'est quand ... oui ... il y a longtemps ... très longtemps ... je suis tombé ... libre. Pour nous tous.


Les ailes touchèrent la terre et un chuchotement se fit entendre : 
Élève-toi en toute liberté ! Ton envol ne dépend 
de personne d'autre que de toi. 
Construisez en vous une joie rayonnante pour pouvoir aider.


Irénée Sikora 






Falling Free 
chanté par Eivør Pálsdóttir
dans le théâtre de la Norðurlandahúsið à Tórshavn dans les Îles Féroïennes

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Visions  et  Lumière   -  ©Harm Kuijers
Photographie et Texte - ©Irénée Sikora
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