ORION
12/03/2020
LA CONSTELLATION D'ORION
PAR IRÉNÉE SIKORA
Ce texte paraîtra peut-être trop linguistique dans certaines parties,
mais je demande à mes Lecteurs de ne pas se décourager, car mon objectif est
de transmettre un message accessible à tous ceux qui ne se considèrent pas
comme des linguistes. C'est un peu comme aux échecs : on se laisse emporter avec
une passion croissante par ce que ce jeu contient dans son potentiel au fur et à mesure
que l'on se familiarise avec les règles et les coups anticipés sur l'échiquier.
C'est très instructif. Un détail : je ne demande pas à mes Lecteurs d'adhérer à tout
sur quoi je spécule. Que chacun écoute la voix issue des strates les plus profondes
de son Intuition. Je me tiens ouvert à vos remarques ainsi qu'à vos questions,
prêt à y répondre s'il y en a et si je me trouve capable de le faire.
Je ne sais pas tout, mais je cherche parce que l'investigation fait partie
de la nature de mon âme dont quelques réminiscences vivantes inscrites
dans d'autres espaces-temps simultanés au nôtre, ont été identifiées
et exposées à la disposition de mon esprit analytique.
Pour rappel, la langue sumérienne épelée 𒅴𒀭 [Eme-An] ("langage du Ciel")
ou aussi 𒅴𒂠 [Eme-Gi7(r)] ("langage noble, civilisé, d'origine") fait son apparition
sur Terre longtemps avant l'hébreu, l'araméen, le grec, le turc, le perse, l'arabe, le mandarin.
Il est fort probable qu'elle apparaît avant le Sanskrit et même avant le Re'EnKemet
qui est un langage hybride des pharaons en Égypte. Le sumérien n'appartient pas
à la famille des langues indo-européennes. En fait, il n'appartient à aucune
famille linguistique sur notre planète. Le sumérien a toutefois exercé
une influence indéniable sur la codification de nombreux langages postérieurs
tels que l'akkadien divisé subséquemment en assyrien et babilonien en Mésopotamie
(qui sont des langues sémitiques), le turc et plus tard d'autres langues.
De ce fait, ma recherche sera balisée essentiellement par la référence
archétymologique sumérienne qui, dans cette étude, s'avère incontournable.
D'aucuns supposent que le nom "Orion" pourrait provenir d'un terme proto-sumérien
hypothétique Uruanna décomposé en Uru-Anna. Après une recherche approfondie
que j'ai effectuée pour clarifier ce point, rien ne me permet de valider cette piste,
ce terme n'ayant pas été répertorié dans les archives. Le premier terme Ùru(m)
ne se réfère pas uniquement à 'Lumière', mais aussi aux verbes 'garder' et 'surveiller'.
Son homophone Uru2 désigne 'inondation dévastatrice'.
Nous verrons plus loin en détail les significations du morphème sumérien Ur(u).
Étant donné que la voyelle O n'existe pas en sumérien,
il est légitime de la remplacer par U. Pour ce qui est du mot Anna, il faut vérifier
s'il existe des altérations entre A et U. Dans les séries de mots sumériens de type
V (Voyelle unique), VC (Voyelle-Consonne) et CV (Consonne-Voyelle),
les cas de passage de la voyelle U à la voyelle A et vice versa sont très sporadiques,
comptés seulement en quelques exemples (Uh → Ah = 'esclavagiste'; U → A6 = 'dix';
Mù → Ma5 = 'broyer'; Su → Sa = 'remplir' Nú → Ná = 'dormir' ...).
Dans ces circonstances, la traduction de Uru-Anna en "Lumière du Ciel"
comme certains le souhaitent, s'avère unilatérale et inexacte.
Il est établi que le mot hébreu חַנָּה [ḥannāh] Hannah désignant 'faveur' ou 'grâce',
est devenu le prénom Anna dans de nombreuses langues. Tel n'est pas le cas
en ce qui concerne le terme prétendument sumérien Anna et le traduire par 'Ciel'
est incomplet et donc incorrect. Seul le mot sumérien An a la signification 'Ciel',
tandis que Na sumérien a la fonction d'affixe modal (plutôt préfixe), emphatique
au passé, ainsi que de "non" (négation) en corrélation avec le temps présent.
C'est pourquoi, la décomposition de Anna en An-Na nous mène vers des issues
sémantiques comme : "Ciel [du] passé" ou "Ciel d'un autre temps" ou "Pas de Ciel"
ou "Annihilation du Ciel". Cela dit, le morphème sumérien Na aux conséquences
sémantiques non anodines, semble (involontairement ?) justifié, si nous
n'écartons pas l'analyse linguistique d'autres termes liés directement
ou indirectement à Orion tels qu'ils existent dans le langage sumérien
et aussi dans de nombreuses langues sur Terre dont l'akkadien, le perse,
le Re'EnKemet, le mandarin classique, le sanskrit, le turc, le grec ancien, le hopi ...
La décomposition de Uru-Anna en Uru-An-Na/Nu(d) ou en Uri-I-An-Na ou encore
en Ur-Ri-An-Na/Nu où chaque morphème est porteur d'un champ sémantique flexible
en fonction de son voisinage morphologique direct, nous amène à plusieurs traductions
telles que : "Inondation dévastatrice du ciel [passé]", "Désastre dans l'espace
céleste passé", "Puissant ennemi chassant [depuis/dans] le ciel passé",
"Guerriers incandescents protégeant [le passé]", "Douloureux désastre lumineux
du ciel [passé/d'un autre temps]", quelques autres variantes sont envisageables.
Si on enlève le dernier morphème Na, on obtient Uru-An et dans ce cas,
nos traductions restent les mêmes avec l'omission de l'équivalent "passé"
quelquefois interprété moins spécifiquement par "d'un autre temps".
Si le terme 'Anna' est remplacé par 'Unu2' signifiant 'forteresse', on pourrait traduire
Uru-Unu2 à titre d'exemple par "Forteresse des guerriers flamboyants".
Il est important de savoir que dans le lexique sumérien il existe un terme précis
désignat Orion. Ce terme est SIPAZIANNA. Sa décomposition morphologique
phonétique en Si-Pa(4)-Zi-An-Na ou Sì-Pa/à-Zi-An-Na ou Sipa(d)-I/zi-An-Na
ou Si-Pa4-Az-I-An-Na ou encore Sì-Pah-Zi(l)-An-Na, nous amène à quelques issues
sémantiques telles que :"Gardiens incandescents silencieux [dans] le ciel d'autrefois",
"Meneurs ancestraux sillonnant le ciel [malade] d'un autre temps",
"Lumière radiante conservée annihilant la vie du/dans le ciel", "Cause d'emprise et
de soumission du souffle (de vie) du ciel", "Ce qui détruit par le feu la vie du ciel".
En Mésopotamie, le terme akkadien désignant Orion est Šitaddalu ou plus
brièvement Šidallu. La décomposition de ce terme en morphèmes sumériens
Šita4/5-Da(5)-Al-Lu ou Šid-Dal-Lú ou Ši-Dalla-Lù nous mène vers d'autres issues
sémantiques telles que : "[Ceux qui] assaillent et ligotent la lumière lointaine agitée",
"De nombreux et lointains chasseurs protecteurs de la mémoire", "De nombreux
chasseurs fulgurants qui ligotent la mémoire".
Là-dessus, revenons au morphème sumérien Ur(u) et ses variantes homophiniques
pour voir de quoi est composé leur champ sémantique. Ur = 'guerrier', 'trembler'.
Ur2 = 'récolter', 'inonder', 'éliminer'. Ur4 = 'chasser'. Uru2 = 'inondation dévastatrice', 'orage'.
Ú, Uru16 = 'valeureux', 'puissant'. Ùru(m) = 'lumière', 'incandescent' ; 'surveiller'.
La seule voyelle U est porteuse de significations pertinentes dans notre analyse :
U(d)4 = 'lumière', '[espace-]temps', 'tempête (comme le mal)'. Ù = 'sommeil'. U3 = 'bataille'.
Ici, les morphèmes Ur4 et Uru2, tout en faisant référence aux chasseurs et au désastre,
contiennent la composante sémantique implicite liée à l'impétuosité née de la colère.
Ces deux morphèmes revêtent une importance particulière, car ils semblent avoir eu
un impact majeur sur d'autres langues sur Terre. Observons ne serait-ce que
ces quatres exemples suivants : En sanskrit : हीर [hIra] = 'coup de foudre'.
En grec ancien : Ἄρη-ς [are-s] = divinité de la tempête ; 'guerre', 'guerrier'.
En turc : ur = 'tumeur'. En latin : īra = 'rage', 'fureur', 'colère'.
La Constellation d'Orion en Re'EnKemet qui en Égypte était le langage des pharaons,
est SAH(u) dont le hiéroglyphe est la représentation de 3 colonnes verticales,
piliers ou cordes. En chinois classique, Orion est : 參 [Sān] = 'connecter' et phonétiquement
le nombre '3'. Phonétiquement proche de 時 [Ší] 'temps' + 間 [Jiān] 'entre' et
'espace' = 时间 [Šíjiān] = "entre les temps" ou plus spécifiquement "entre les différents
espaces-temps". En sumérien, le morphème Sa signifie 'Corde/Connexion'
et le morphème An signifie 'Ciel'. Une pure coïncidence ?
Il est intéressant d'ajouter le morphème sumérien Sa(g̃) qui signifie 'leader', 'premier'
ainsi que 'capturé' et 'esclave'. En sanskrit, le mot शोक [zoka] ou [sok(h)a]
signifie 'affliction', 'flamme', 'agitation', 'angoisse'. En hindi, le nom Orion en tant que
chasseur est शिकार [šika-ar]. En persan, Orion en tant que chasseur est شکارچی [šikārjī]
("celui qui chasse") où چی [šik] désigne 'chasse'. Dans la langue hopi en Arizona,
le mot Soohu signifie 'étoile' et donc est apparenté avec le ciel.
Maintenant comparons : le 'Sah(u)' égyptien avec le शोक [Sok-a] en sanskrit,
le چی [šik] en persan, le 'Soohu' en hopi, le 'Sag̃' en sumérien et le 參 [Sān]
en chinois classique. Une fois de plus, une pure coïncidence ?
Étant donné qu'une partie de la Constellation d'Orion abrite une zone ombrageuse
identifiée comme Nébuleuse M42, il est intéressant de noter que dans la langue sumérienne
le terme Ganzer ou plus spécifiquement Ga'Ansir semble s'y référer.
Ce terme décomposé en Ga-An-S(z)ír où Ga = 'lait', An = 'ciel' et S(z)í(ù)r = 'densité',
'fébrile', 'affaiblir', 'drainer' et 'anéantir', peut être traduit par "Assombrissement du
lait du ciel" ou "Drainage du lait céleste" ou encore "Anéantissement du lait céleste".
Le terme sumérien Ganzer en tant qu'unité sémantique autonome,
se traduit aussi par "ténèbres", "obscurité" ou "enfer".
"[...] la lumière qui était sortie du silence [...] se mut hors du milieu et s'en retourna
vers (son) lieu. Alors le nuage irradia et de lui jaillit un feu inextinguible.
Quant à la partie qui s'était séparée de l'étonnement, elle s'était revêtue de l'Oubli ;
elle avait été trompée par le feu obscur. Or le trouble de son agitation rejeta
le fardeau de la nuée. (Ce fardeau) était mauvais, puisqu'il n'était pas pur."
Paraphrase de Sem in 14,17-15,2.
Les grands spécialistes univeritaires en littérature gnostique pourvoient leurs analyses
linguistiques remarquables, pertinentes et très intéressantes en nous offrant
des interprétations relatives aux domaines de la spiritualité, de la mythologie,
de la philosophie, de la cosmogonie et de l'histoire de la littérature sans pour autant
oser spéculer plus en profondeur sur les corrélations astrologiques ainsi que
les potentielles origines scientifiques, donc aussi technologiques et astronomiques
de tous ces écrits. Cela nous amènerait à ne pas écarter l'option selon laquelle
ce qui est narré dans ces documents, relève d'événements historiques
advenus dans un passé fort lointain à l'échelle cosmique du temps.
Très proches à l'échelle des distances intersidérales, notre Système Solaire
et la Constellation d'Orion se trouvent dans un même bras galactique dénommé
Bras d'Orion ou parfois Éperon d'Orion. Pour nos yeux, les quatre étoiles les plus
brillantes de cette constellation sont désignées par les noms
Rigel, Bételgeuse, Bellatrix et Saïph. Dans une région de la Constellation d'Orion
se trouve la célèbre zone ombrageuse identifiée comme Nébuleuse M42.
S'il existe des connexions spécifiques assurées par des couloirs inter-temporels
de type tachyonique entre notre Système Solaire et la Constellation d'Orion,
et si l'on considère qu'une telle probabilité n'est pas dénuée de sens, on peut alors
se demander en quoi consisterait cette spécificité. Selon ma compréhension,
elle consiste en perturbations en termes de fluidité des déplacements de voyageurs
à l'intérieur de ces couloirs. Ces perturbations auraient eu pour origine
un événement cataclysmique dont le résultat visible même à l'œil nu
depuis la Terre est exactement la Nébuleuse M42.
Nous pouvons nous interroger sur la cause de l'existence de cette nébuleuse.
Dans les documents apocryphes et gnostiques (qui ont été rejetés par l'Église Chrétienne)
dont "De l'Origine du Monde", "Traité Tripartite", "Paraphrase de Sem" et quelques autres,
plusieurs passages évoquent un cataclysme ou une série de cataclysmes d'amplitude
cosmique. Un détail ne saurait passer inaperçu à quiconque lit attentivement ces textes :
Un groupe d'humanoïdes non anonymes est affecté à une ou plusieurs nuées radiantes
qui abritent également l'obscurité. Cette obscurité aurait donc directement concerné
les humanoïdes évoqués ainsi qu'une région céleste concrète,
puisqu'elle est localisée dans une partie de la Constellation d'Orion.
L'un des nombreux noms de ces humanoïdes énigmatiques, celui qui semble
avoir une signification exceptionnelle en raison de sa singularité, est Adamas.
La décomposition du nom Adamas en deux morphèmes sumériens Ada-Maš :
où Ada = 'ancêtre(s)' et Adda = 'cadavre', 'squelette' + Maš = 'demi', 'jumeau', 'double',
nous conduit à des désignations comme celles-ci : "les ancêtres de la moitié",
"le jumeau mort/de la mort", "les ancêtres du dédoublement".
Originellement, Adamas aurait pu désigner un seul être qui donna la vie à sa progéniture
en instaurant ainsi une lignée Adamas. Il n'est pas déraisonnable d'envisager
le scénario selon lequel Adamas fut non seulement androgyne, mais aussi un être
doté de triple puissance, c'est-à-dire ayant la faculté de parthénogenèse,
du grec παρθένος [parthénos] ='mâle puceau/femelle vierge'
et par extrapolation 'immaculé(e)' + γένεσις [génesis] = 'naissance',
donc Παρθενογένεση, une caractéristique de reproduction monoparentale.
Nous retrouvons l'équivalent de ce mot dans le terme sumérien Agarin
qui désigne au singulier un seul être non divisible : 'mère' et 'père' et 'utérus/matrice'.
Alors citons : "Adamas [singuler ou pluriel] existai[en]t dans la première
nuée lumineuse, celle qu'aucun Ange n'avait jamais vue parmi tous ceux
appelés dieu[x]. [...] La multitude de ces immortels fut appelés Cosmos,
c'est-à-dire Corruption (ou encore Perdition) [...]."
L'Évangile de Judas in 48,21 et 50,11 (Extraits).
Les Adamas auraient-ils été des Cosmos ? Là-dessus, je me suis attardé
sur le mot-serrure : Kosmos. Quelle est la clef pour cette serrure ?
Allons voir ... La décomposition du terme KOSMOS en morphèmes sumériens
se présente comme suit : Kuš7-Muš où Kuš7 = 'dévastation', 'destruction' ;
Kù = 'brillant', 'noble' ; Kúš = 'à bout de souffle' ;
Muš = 'serpent' où Mu/ú(d) = 'qui fait peur', 'sanguin' et Úš = 'mort', 'tuer', 'mourir' ;
Uš11 = 'crachat', 'venin', 'poison'.
Mais aussi :
Ùš = 'membrane placentaire', 'postnatal' et '[nouvel/le] ordre/naissance'.
En grec ancien Κόσμος reprend seulement la séquence cohérente et édifiante du vaste
champ sémantique de Kosmos, donc ici le synonyme d'Ordre harmonieux dans l'Univers.
On peut se demander pourquoi. Eh bien, deux explications sont alors envisageables.
Ou bien Kosmos désigne un ordre harmonieux nouveau dans l'Univers, advenu
implicitement après une ère de chaos, ou bien, longtemps avant le chaos
il y eut un temps harmonieux initial contenant toutes les potentialités événementielles
d'avant le dédoublement de la perception du temps (et de l'espace).
Juste mentionnons à ce propos que les Grecs anciens de notre antiquité historique
connaissainent le phénomène du dédoublement des temps.
"Entre l'Être indivisible (Créateur) qui reste toujours le même et l'Être divisible (Double)
qui devient dans les corps, il [Créateur suprême] forma par un mélange des deux
une troisième sorte d'Être (Créature)." Timée, Platon. Cette connaissance englobe
les réalités des enfers sous le nom ᾍδης [Háidês] pour les Grecs.
Les Égyptiens et les Sumériens connaissaient aussi le phénomène du dédoublement des temps
qui est directement lié aux six intermittences ou ouvertures temporelles cosmiques jour-nuit
débouchant sur la septième. Ce sont les douze portes (six jours alternés par six nuits)
reliées par un serpent dans la contrée des morts pour les pharaons et ce sont
les six alternances jour-nuit débouchant sur la septième permettant
de sortir des enfers pour les Sumériens.
Ainsi, considérer pour une fois Kosmos non pas en tant qu'espace, mais en tant que race,
est très intéressant. Les morphèmes sumériens Kuš7+Muš révèlent plusieurs issues
sémantiques pertinentes et complémentaires telles que : "serpents destructeurs essoufflés",
"nobles serpents de la dévastation", "brillants serpents de la mort", "serpents effraynats de la destruction" et aussi "serpents venimeux de l'ordre [nouveau] [établi] par la destruction".
Le fait que la lignée des Adamas-Kosmos représente une race humanoïde de type reptilien
est donc manifeste. Le fait que le nom de cette lignée contient l'idée du dédoublement
s'avère de première importance dans notre analyse. Cela nous permet d'envisager l'option
selon laquelle l'espèce reptilienne concernée n'est pas homogène, tout du moins
à l'intérieur de certains cycles cosmiques du temps. Cela concorde avec de nombreux
écrits gnostiques que cette étude ne me permet pas de développer, le sujet étant trop vaste.
Je n'éprouve aucune tentation de porter un jugement quelconque sur la lignée
Adamas-Kosmos. Il est probable qu'à un moment donné inscrit dans un passé cosmique
fort lointain, quelques-uns d'entre les individus de cette lignée étaient partis
à la recherche de l'identification de leur origine. Ils auraient disposé d'une technologie
leur permettant d'utiliser les couloirs intertemporels pour explorer l'espace de notre
Voie Lactée et peut-être d'autres galaxies dans notre Univers. Il n'est pas improbable
que ces individus aient pu cartographier et sillonner la région céleste délimitée
par la Constellation d'Orion. À un moment, advenu avant ou après l'exploration
de cette constellation, ces individus auraient pu s'être rapprochés de la région centrale
de notre Voie Lactée pour en étudier la signature énergétrique porteuse
d'information fossile sur l'origine de notre Réalité potentiellement multiple.
Il n'est pas improbable que ces individus aient découvert et compris
qu'eux mêmes étaient des créatures résultant d'une séparation d'avec leurs doubles,
ces doubles étant leurs créateurs et que cette séparation implique le fait que
créateurs et créatures évoluent simultanément dans des temps différents.
Puisque le Passé, le Présent et le Futur se déploient simultanément chacun
à une autre vitesse de propagation de la Lumière, il est important de se rappeler
que le Passé se déroule plus lentement par rapport au Présent, pendant que
le Futur se déroule plus vite par rapport au Présent et donc encore plus vite
par rapport au Passé. Les échanges d'informations entre ces trois temps
ne sont réalisables que par les ouvertures temportelles.
Cela signifie que s'informer au Présent sur un futur stupide, chaotique et dangereux
pour l'éviter est possible. Puisque pour les êtres évoluant dans le futur, ce futur est
Leur Temps Présent, depuis la perspective de ces êtres, Notre Temps Présent
est Leur Temps Passé. Pour ces êtres, nous sommes donc dans le Passé.
Les informations que nous pouvons recevoir de ces êtres futurs (par exemple
de façon subliminale) influencent nos pensées et donc ont le potentiel de modifier
Notre Temps Présent et Leur Temps Futur. Si ces êtres du futur sont nous-mêmes,
il devient donc possible de modifier de manière optimale Notre Temps Présent.
Nous pouvons faire de même avec Notre (propre) Temps Passé. Il n'y a pas
de manipulation seulement si les êtres du futur sont nous-mêmes,
quelle que soit leur apparence biologique. Si ce n'est pas le cas,
nous sommes des marionnettes faites pour être manipulées.
Selon ma compréhension, les Adamas-Kosmos ne maîtrisaient pas tout malgré
un degré très avancé de leur technologie. À bord de leurs vaisseaux spatiaux,
ils auraient pu passer par ce que nous appelons "les trous noirs cosmiques" jumelés
à leurs sphères de lumière blanche respectives de l'autre côté du miroir de la singularité.
Lors de ces passages, leur métabolisme a dû muter de manière biologiquement rétrograde
et irréversible pour eux, ce qui aurait pu avoir comme conséquence néfaste
le verrouillage énergétique de la connexion intuitive avec leurs doubles du passé.
Devenus apprentis sorciers dans ce genre d'aventure, leurs explorations auraient
débouché sur une réalité chaotique inscrite dans un futur cosmique lointain, donc
un futur dangereux, puisque connecté encore à son temps présent simultané devenu
passé pour eux depuis leur perspective, mais désormais coupé de l'accès au passé
de leur passé ou en d'autres mots, séparé d'un messager (gr. παράκλητος [paraklétos])
qui intercède pour rétablir le lien avec le passé préalablement verrouillé.
Dans leur investigation chaotique, à un moment, les Adamas-Kosmos auraient généré
leurs autres doubles et ces doubles auraient été propulsés vers le futur encore plus lointain,
c'est-à-dire un futur de leur futur. Cela expliquerait pourquoi les Adamas-Kosmos
et plus tard, dans un cycle du temps cosmique plus proche du nôtre, Yaltabaôth
et sa progéniture représentée par la lignée des Archontes, souffrent de l'Oubli,
autrement dit de l'incapacité à se souvenir de l'existence de la Source
de toutes les origines. En effet, les Archontes sont persuadés que
ce sont eux les dieux, donc qu'ils sont à l'origine de toute création.
Cependant, certains d'entre les Adamas-Kosmos auraient parfaitement compris
la complexité de la situation et les dangers potentiels qu'elle recèle. Rappelons-nous
que frustration, jalousie, vengeance, besoin de domination et agressivité retrouvent
leur racine dans l'angoisse. Que cela nous plaise ou déplaise, bourreau et victime
partagent une même caractéristique : tous les deux ont peur. À maintes reprises,
qui désigne au singulier un seul être non divisible : 'mère' et 'père' et 'utérus/matrice'.
Alors citons : "Adamas [singuler ou pluriel] existai[en]t dans la première
nuée lumineuse, celle qu'aucun Ange n'avait jamais vue parmi tous ceux
appelés dieu[x]. [...] La multitude de ces immortels fut appelés Cosmos,
c'est-à-dire Corruption (ou encore Perdition) [...]."
L'Évangile de Judas in 48,21 et 50,11 (Extraits).
Les Adamas auraient-ils été des Cosmos ? Là-dessus, je me suis attardé
sur le mot-serrure : Kosmos. Quelle est la clef pour cette serrure ?
Allons voir ... La décomposition du terme KOSMOS en morphèmes sumériens
se présente comme suit : Kuš7-Muš où Kuš7 = 'dévastation', 'destruction' ;
Kù = 'brillant', 'noble' ; Kúš = 'à bout de souffle' ;
Muš = 'serpent' où Mu/ú(d) = 'qui fait peur', 'sanguin' et Úš = 'mort', 'tuer', 'mourir' ;
Uš11 = 'crachat', 'venin', 'poison'.
Mais aussi :
Ùš = 'membrane placentaire', 'postnatal' et '[nouvel/le] ordre/naissance'.
En grec ancien Κόσμος reprend seulement la séquence cohérente et édifiante du vaste
champ sémantique de Kosmos, donc ici le synonyme d'Ordre harmonieux dans l'Univers.
On peut se demander pourquoi. Eh bien, deux explications sont alors envisageables.
Ou bien Kosmos désigne un ordre harmonieux nouveau dans l'Univers, advenu
implicitement après une ère de chaos, ou bien, longtemps avant le chaos
il y eut un temps harmonieux initial contenant toutes les potentialités événementielles
d'avant le dédoublement de la perception du temps (et de l'espace).
Juste mentionnons à ce propos que les Grecs anciens de notre antiquité historique
connaissainent le phénomène du dédoublement des temps.
"Entre l'Être indivisible (Créateur) qui reste toujours le même et l'Être divisible (Double)
qui devient dans les corps, il [Créateur suprême] forma par un mélange des deux
une troisième sorte d'Être (Créature)." Timée, Platon. Cette connaissance englobe
les réalités des enfers sous le nom ᾍδης [Háidês] pour les Grecs.
Les Égyptiens et les Sumériens connaissaient aussi le phénomène du dédoublement des temps
qui est directement lié aux six intermittences ou ouvertures temporelles cosmiques jour-nuit
débouchant sur la septième. Ce sont les douze portes (six jours alternés par six nuits)
reliées par un serpent dans la contrée des morts pour les pharaons et ce sont
les six alternances jour-nuit débouchant sur la septième permettant
de sortir des enfers pour les Sumériens.
Ainsi, considérer pour une fois Kosmos non pas en tant qu'espace, mais en tant que race,
est très intéressant. Les morphèmes sumériens Kuš7+Muš révèlent plusieurs issues
sémantiques pertinentes et complémentaires telles que : "serpents destructeurs essoufflés",
"nobles serpents de la dévastation", "brillants serpents de la mort", "serpents effraynats de la destruction" et aussi "serpents venimeux de l'ordre [nouveau] [établi] par la destruction".
Le fait que la lignée des Adamas-Kosmos représente une race humanoïde de type reptilien
est donc manifeste. Le fait que le nom de cette lignée contient l'idée du dédoublement
s'avère de première importance dans notre analyse. Cela nous permet d'envisager l'option
selon laquelle l'espèce reptilienne concernée n'est pas homogène, tout du moins
à l'intérieur de certains cycles cosmiques du temps. Cela concorde avec de nombreux
écrits gnostiques que cette étude ne me permet pas de développer, le sujet étant trop vaste.
Je n'éprouve aucune tentation de porter un jugement quelconque sur la lignée
Adamas-Kosmos. Il est probable qu'à un moment donné inscrit dans un passé cosmique
fort lointain, quelques-uns d'entre les individus de cette lignée étaient partis
à la recherche de l'identification de leur origine. Ils auraient disposé d'une technologie
leur permettant d'utiliser les couloirs intertemporels pour explorer l'espace de notre
Voie Lactée et peut-être d'autres galaxies dans notre Univers. Il n'est pas improbable
que ces individus aient pu cartographier et sillonner la région céleste délimitée
par la Constellation d'Orion. À un moment, advenu avant ou après l'exploration
de cette constellation, ces individus auraient pu s'être rapprochés de la région centrale
de notre Voie Lactée pour en étudier la signature énergétrique porteuse
d'information fossile sur l'origine de notre Réalité potentiellement multiple.
Il n'est pas improbable que ces individus aient découvert et compris
qu'eux mêmes étaient des créatures résultant d'une séparation d'avec leurs doubles,
ces doubles étant leurs créateurs et que cette séparation implique le fait que
créateurs et créatures évoluent simultanément dans des temps différents.
Puisque le Passé, le Présent et le Futur se déploient simultanément chacun
à une autre vitesse de propagation de la Lumière, il est important de se rappeler
que le Passé se déroule plus lentement par rapport au Présent, pendant que
le Futur se déroule plus vite par rapport au Présent et donc encore plus vite
par rapport au Passé. Les échanges d'informations entre ces trois temps
ne sont réalisables que par les ouvertures temportelles.
Cela signifie que s'informer au Présent sur un futur stupide, chaotique et dangereux
pour l'éviter est possible. Puisque pour les êtres évoluant dans le futur, ce futur est
Leur Temps Présent, depuis la perspective de ces êtres, Notre Temps Présent
est Leur Temps Passé. Pour ces êtres, nous sommes donc dans le Passé.
Les informations que nous pouvons recevoir de ces êtres futurs (par exemple
de façon subliminale) influencent nos pensées et donc ont le potentiel de modifier
Notre Temps Présent et Leur Temps Futur. Si ces êtres du futur sont nous-mêmes,
il devient donc possible de modifier de manière optimale Notre Temps Présent.
Nous pouvons faire de même avec Notre (propre) Temps Passé. Il n'y a pas
de manipulation seulement si les êtres du futur sont nous-mêmes,
quelle que soit leur apparence biologique. Si ce n'est pas le cas,
nous sommes des marionnettes faites pour être manipulées.
Selon ma compréhension, les Adamas-Kosmos ne maîtrisaient pas tout malgré
un degré très avancé de leur technologie. À bord de leurs vaisseaux spatiaux,
ils auraient pu passer par ce que nous appelons "les trous noirs cosmiques" jumelés
à leurs sphères de lumière blanche respectives de l'autre côté du miroir de la singularité.
Lors de ces passages, leur métabolisme a dû muter de manière biologiquement rétrograde
et irréversible pour eux, ce qui aurait pu avoir comme conséquence néfaste
le verrouillage énergétique de la connexion intuitive avec leurs doubles du passé.
Devenus apprentis sorciers dans ce genre d'aventure, leurs explorations auraient
débouché sur une réalité chaotique inscrite dans un futur cosmique lointain, donc
un futur dangereux, puisque connecté encore à son temps présent simultané devenu
passé pour eux depuis leur perspective, mais désormais coupé de l'accès au passé
de leur passé ou en d'autres mots, séparé d'un messager (gr. παράκλητος [paraklétos])
qui intercède pour rétablir le lien avec le passé préalablement verrouillé.
Dans leur investigation chaotique, à un moment, les Adamas-Kosmos auraient généré
leurs autres doubles et ces doubles auraient été propulsés vers le futur encore plus lointain,
c'est-à-dire un futur de leur futur. Cela expliquerait pourquoi les Adamas-Kosmos
et plus tard, dans un cycle du temps cosmique plus proche du nôtre, Yaltabaôth
et sa progéniture représentée par la lignée des Archontes, souffrent de l'Oubli,
autrement dit de l'incapacité à se souvenir de l'existence de la Source
de toutes les origines. En effet, les Archontes sont persuadés que
ce sont eux les dieux, donc qu'ils sont à l'origine de toute création.
Cependant, certains d'entre les Adamas-Kosmos auraient parfaitement compris
la complexité de la situation et les dangers potentiels qu'elle recèle. Rappelons-nous
que frustration, jalousie, vengeance, besoin de domination et agressivité retrouvent
leur racine dans l'angoisse. Que cela nous plaise ou déplaise, bourreau et victime
partagent une même caractéristique : tous les deux ont peur. À maintes reprises,