EDEN
Partie 2
Partie 2
L'Au-delà est en toi, souviens-t'en.
Seigneur et esclave sont deux récipients fêlés.
Ni l'un ni l'autre ne peut contenir la Lumière.
Quand ces deux récipients étaient sans fêlure,
aucun des deux n'était ni esclave, ni seigneur,
parce que l'un et l'autre étaient maîtres.
Qui est élève ?
Le Maître
Ici,
il ne s'agit pas
d'un poème, ni d'une légende, ni d'un mythe.
Il y va de notre histoire humaine à nous tous
comme Espèce sur la planète Terre.
L'Ancien
Testament de la Bible hébraïque
est composé de trois parties.
La plus
ancienne est dénommée Torah.
Les spécialistes sont en grandes lignes
d'accord que
la rédaction originelle de la Bible se situe
entre les
VIIIe et IIe siècles av. J.-C.
Les
Hébreux parmi lesquels il y avait aussi une caste de scribes,
restèrent
captifs à Babylone entre 597 et 538 av J.-C.,
donc pendant 59 ans. Ce
fut une période pendant laquelle
le peuple de cette cité devait entendre
l'Enûma Eliš,
un texte babylonien de la Création qui était lu à chaque fois
au quatrième jour du Nouvel An.
Nous
disposons aujourd'hui d'autres documents scripturaux composés en partie dans la
langue sumérienne. Ils sont de ce fait
bien plus anciens que ceux qui
ont été rédigés en assyrien
et en babylonien (deux langues du pays d'Akkad) ou en hébreu.
Entre 1889 et 1900, des fouilles archéologiques réalisées
par des spécialistes de l'université de Pennsylvanie (USA)
sur le site de Nippur en Irak, ont permis de déterrer
une impressionnante collection de documents.
Parmi ceux-là se trouvait une fort singulière pour son contenu
série de textes dite de Kharsağ. Le thème de ces précieux documents est focalisé sur les origines de l'humanité sur Terre.
La lecture de l'Enûma Eliš, des tablettes de Kharsağ
et de quelques autres documents de ces temps reculés
(comme par exemple
la tablette sous référence BM 74329
dans les collections du British
Museum)
révèle sans conteste que
l'Ancien Testament est le résultat
d'une compilation
et de nombreuses et récurrentes modifications de
textes
de loin plus anciens, parce que rédigés à l'origine
en langue
sumérienne et véhiculés oralement et par écrit
déjà à une époque où
l'hébreu ne s'était pas encore matérialisé
comme véhicule de
communication.
Je
considère que les langues dites "mortes"
ne sont jamais mortes.
Notre
espèce étant obsédée comme elle est
par l'éprouvante illusion de la
mort, trouve que
lorsqu'une langue n'est plus parlée, elle doit être morte.
Fermer la bouche ne signifie pas "être mort" pour autant ...
Un texte gravé sur une tablette d'argile
que l'on n'a toujours pas
déterré, n'est jamais mort.
C'est une question de sommeil.
Qui
plus est, un message verbal exprimé dans une langue
que personne ne
parle ici et qui vient de quelqu'un
agissant dans une octave parallèle d'une réalité
advenue dans un passé depuis notre point de perception,
peut parfaitement se produire. Nous le savons aujourd'hui.
Les ramifications et les interconnexions linguistiques
les plus inattendues qui ondulent
dans l'océan de l'espace-temps sont
tout,
sauf l'impossible et sauf la mort.
C'est un fait, puisque la mort
est impossible.
Tout cela pris en compte, rien ne nous empêche
d'être
méthodiques et rigoureux dans notre quête.
C'est même une
nécessité à plus forte raison que le sujet l'exige.
De
ce pas, mettons-nous donc devant la porte d'entrée
dans le Jardin
d'Eden
avec une clef.
Cette clef est la langue sumérienne.
Le grand
linguiste et chercheur indépendant Anton Parks
l'utilise magistralement,
je pèse mes mots.
Je vais me référer en partie au fruit de son travail
que nul ne saura sousestimer
tout en menant ma propre investigation.
Ainsi, soucieux
de m'exprimer dans les règles
d'impartialité et de non-jugement,
j'emploie tout mon courage
pour porter et partager avec les intéressés
quelques détails
et suggestions supplémentaires, tels que l'intuition
et
mes facultés de linguiste me le permettent.
~~~~~~~ ~
Anton Parks avance avec justesse que
deux
termes sumériens Ğar ('entrepôt')
et Eden ('dos de la montagne')
donnent la contraction Ğar+Eden > Ğar+(e)den > Ğarden.
Il m'est évident que de là voient le jour tous nos jardins :
gardd, garðurinn, גאָרטן (en yiddish), garden, garten,
jardín, giardino, même le néerlandais [d]tuin
qui a renoncé à la première partie Gar ...
Précisons que
le Jardin d'Eden dans sa version biblique hébraïque
trouve son précédent originel dans deux termes sumériens
(K)Har-Sağ et Hur-Sağ (même signe cunéiforme) que
M. Anton Parks associe au terme turc Kara-Dağ
M. Anton Parks associe au terme turc Kara-Dağ
qui indique les plus grands monts de Turquie.
Nous y reviendrons tout-à-l'heure.
D'après mes propres recherches et observations,
le mot EDEN est officiellement tiré de l'hébreu
גַּן-בְּעֵדֶן [G(a)n-bĕ̇ʻÉd(e)n] = 'jardin dans le ciel'
où le 'n' final 'ן' = 'ן'
désigne à lui seul 'propriété'.
Ce jardin est donc considéré comme
propriété,
tout comme le ciel qui est aussi considéré comme propriété
(!).
La tradition désigne cet endroit comme 'espace de la joie'
ou 'aire des délices'. Hum ... voyons cela de très près :
בְּעֵ(דֶ)ן signifie 'main d'oeuvre', et עֵן signifie 'chargement', 'tâche'.
Nos jardins proviennent en réalité non pas du terme hébraïque G(a)n-ʻÉd(e)n, mais du terme sumérien 'Gán-Eden'
qui, lui, signifie 'champ du dos de la montagne'.
Ajoutons qu'il existe une variante phonétique hébraïque
plus proche de la prononciation d'origine pour בְּ)עֵדֶן)
qui devient AD(e)N.
Or, le AD(a) sumérien signifie 'père'.
Or, le AD(a) sumérien signifie 'père'.
Entrons donc maintenant
dans les champs sémantiques sumériens
des morphèmes qui composent le mot hébraïque EDEN.
Ainsi, dans la langue sumérienne :
E [=ÉG] - 'talus' ainsi que 'arroser' et 'parler' (!)
É - 'demeure', 'temple', 'terrain', 'lotissement'
ÉD - 'mener', 'diriger', 'élever' et aussi 'germer', 'pousser (plantes)'
ÈD - 'drainer', 'assécher', 's'élever' et/ou 'descendre' (!), 'exister'
DIN/TIN - 'être sain', 'vivre', 'vie', 'vin'
[D]TEN (TE-EN) - 'froid' et aussi 'proche de l'ancêtre'
DE - 'enlever les mottes de terre'
DE - 'enlever les mottes de terre'
DÉ - 'arroser', 'remplir', 'faire croître'
EN - 'seigneur', 'dignitaire', 'ancêtre', le verbe 'reigner'
EN - 'seigneur', 'dignitaire', 'ancêtre', le verbe 'reigner'
ainsi que 'fondement (gardé) secret'
IN - 'lui', 'elle', 'insulte', 'offense', 'invective'
EDIN = EDIM - 'cuve en terre cuite à huile'
IN - 'lui', 'elle', 'insulte', 'offense', 'invective'
EDIN = EDIM - 'cuve en terre cuite à huile'
EDIN = EDEN - steppe, plaine, pâturages (entre deux fleuves)
et aussi 'dos', 'épine'
E-DIN - demeure de vie.
E-DIN - demeure de vie.
Rappelons-nous que dans de nombreuses langues,
les consonnes č (très proche de t), g, h et k
sont interchangeables.
Dans la langue turque, le terme görev signifie 'tâche'
ou 'besogne', tandis que le kara est synonyme de 'terre'.
Dans quelques langues slaves les mots гара, гора, hora,
góra [pron. gura], gora, désignent 'montagne'.
Qui plus est,
le russe 'город', le bulgare г[o]рад, le serbe 'g[o]rad'
ou le polonais 'g[o]ród' désignent à l'origine un bourg
entouré de remparts. Ici, il suffit de placer le préfixe o-
pour obtenir en polonais un ogród, c'est-à-dire un jardin ...
Pensons à notre 'cour' considérée en tout premier lieu
comme royale et dont le très proche équivalent anglais
est 'the royal court'. Ajoutons que la racine slave
et germanique 'r(a)d' ou 'r(o)d/t'
signifie 'naissance'
et aussi 'conseil' (!).
Et n'oublions pas le 'radix' latin, le 'root' anglais, le 'ρίζα' grec
et le 'racine' (>'radical') français ...
En sumérien, les GÀR et KÀR désignent 'nœud', 'verrou'
et aussi, 'mèche de cheveux sur l'arrière de la tête
en signe d'esclavage'.
GA égale GÙR et signifie le verbe 'porter', 'lait' et 'être rempli'.
en signe d'esclavage'.
GA égale GÙR et signifie le verbe 'porter', 'lait' et 'être rempli'.
Donc le ĞAR sumérien = 'entrepôt'.
Il sera intéressant de noter que le HAR sumérien
est l'équivalent de l'adjectif 'terreux' et son homophone
HAR5 = 'large bec d'un récipient' et 'récipient à large bec'.
HAR5 = 'large bec d'un récipient' et 'récipient à large bec'.
Dans
la langue polonaise, le mot ancien 'gar' signifie 'marmite',
tandis que le vieux 'czara' [pron. tchara] signifie 'gobelet'.
Dans cette langue, le mot 'czar' est synonyme des termes
Dans cette langue, le mot 'czar' est synonyme des termes
'sortilège' et
'émerveillement' (le second sous sa forme
plus complexe 'oczarowanie'). Le fait que la racine slave 'čar-n'
avec sa variante vocalique 'čer-n' (ği6 et ge6 en sumérien)
signifie 'noir', est-il dû au hasard ? Ici, juste observons
le mot français 'terne' = 'qui manque d'éclat,
de luminosité' et son lien avec la terre ...
Et encore ... nous
avons notre 'jarre' dans la langue française et nous avons aussi ...
notre 'char' dont l'équivalent anglais est 'chariot'. Mentionner ici
l'adjectif français 'cher'
ou l'italien 'caro' n'est pas totalement
dépourvu de sens.
Le KÁR-A sumérien signifie 'encercler', 'briller', 'illuminer',
donc aussi 'impressionner puissamment'
Le KÁR-A sumérien signifie 'encercler', 'briller', 'illuminer',
donc aussi 'impressionner puissamment'
(par un objet et/ou par la parole).
Puisque
l'alternance consonantique dite liquide R/L
est assez fréquente de par
le monde, le territoire de Kalam
(qui un jour sera devenu Sumer) est un
pays où
ceux qui le dirigent, connaissent ou au moins pressentent
le
pouvoir du Verbe.
Le terme arabe كَلَام [pron. kalam] signifie 'parole'.
Mais revenons à la langue turque
Mais revenons à la langue turque
dans laquelle le mot dağ [pron. dâÿ] veut dire 'montagne'.
Puisque le son ğ peut être tantôt vélarisé, tantôt palatalisé,
il n'est pas impossible de le remplacer dans d'autres langues
par un g, par un y ou par un n, comme დღეს [dghes] en géorgien,
'dag' en néerlandais, 'day' en anglais ou 'den' en tchèque,
tous ces mots étant l'équivalent de 'jour' en français,
synonyme de 'lumière'.
En sumérien,
le DAG signifie 'demeure', 'résidence', 'aire de repos'.
'dag' en néerlandais, 'day' en anglais ou 'den' en tchèque,
tous ces mots étant l'équivalent de 'jour' en français,
synonyme de 'lumière'.
En sumérien,
le DAG signifie 'demeure', 'résidence', 'aire de repos'.
Da-Ga = 'structure', 'organisation', 'lieu d'une structure'. L'homophone DÁG signifie 'propre', 'pur', 'étincelant'.
Les colonisateurs établis dans leur propriété
dénommée Kharsağ(-Eden)
[sum.(-héb.)]
parlent une langue complexe et jouent avec les mots,
leurs synonymes et leurs homonymes, avec les syllabes
et même avec les phonèmes qui à eux seuls
ont des valeurs sémantiques à la fois bien concrètes, astucieusement ciblées et fluctuantes à souhait
parlent une langue complexe et jouent avec les mots,
leurs synonymes et leurs homonymes, avec les syllabes
et même avec les phonèmes qui à eux seuls
ont des valeurs sémantiques à la fois bien concrètes, astucieusement ciblées et fluctuantes à souhait
à qui saura
les manier intelligemment.
Néo-Assyrien, VIIe s. av. J-C. de Ninive, Irak du Nord
Tablette exhumée par Austen Henry Layard
Réf. ME K3473, The British Museum
Réf. ME K3473, The British Museum
DÉCANTATION
Des documents retrouvés et rédigés
d'abord en sumérien et plus tard en assyrien et en babylonien
tels que mentionnés ci-dessus, il ressort qu'à l'origine,
Eden est une propriété établie sur une colline
que le chercheur et linguiste Anton Parks identifie
dans une région de l'extrême sud-est de la Turquie d'aujourd'hui.
Cette propriété appartient à des colonisateurs venus du ciel
sur la planète Terre il y a au moins 300 000 ans,
l'époque présumée où les événements relatés
concernant le jardin d'Eden eurent lieu.
Ce sont des rescapés d'une guerre.
Ils désignent cette propriété sous le nom Kharsağ.
Ils disposent de chars puissants et étincelants
(gigir-an = chars du ciel) dans lesquels ils sont arrivés sur Terre.
Quelques-uns connaissent la science de la génétique
(régénération cellulaire, clonage [les Alağ-Ní sont
des puissantes images où la vie a été placée = clones]
ainsi que conception et création de nouvelles espèces),
cette science étant symbolisée par l'arbre de l'immortalité.
À cette époque, au moins dans toute la région qui deviendra
des milliers d'années plus tard la Mésopotamie,
l'humanité terrestre est noire (ği6 et ge6 = noir de peau
et non pas "aux cheveux noirs").
Les humains de cette région
sont tous des esclaves (Ádam) occupés à
nourrir les seigneurs qui eux-mêmes se dénomment
digir (en sumérien) ou élohim (en hébreu), autrement dit 'dieux'.
Les colonisateurs témoignent d'une mentalité
que nous pourrions qualifier de médiévale.
Les prénoms et surnoms de ceux qui sont au sommet
de leur hiérarchie nous sont connus.
Entre eux, la cohabitation est loin d'être facile.
L'un d'eux aura clandestinement instruit l'humanité
pour l'aider à s'affranchir de l'esclavage.
Je réitère ma question
que j'ai posée une fois dans ce blog :
Est-ce que ce genre de rectification
enlève quoi que ce soit à la Source de Tout-Ce-Qui-Est ?
Avouons en toute honnêteté que pas le moins du monde.
Toujours est-il qu'une spéculation darwinienne
s'en trouve atrocement ébranlée.
Au commencement était le Silence
De l'essence du Silence est né le Son.
Le Son est né par Amour, car ce n'est possible qu'ainsi.
Ne nous dénature pas.
Le Sept est en deux qui est en toi.
Au-delà du Sept il y a UN dont l'Au-delà fait partie.
L'Au-delà est en toi, souviens-t'en.
La mort est morte.
La nouvelle Co-naissance a pris corps.
Ouvre ta nouvelle oreille,
ouvre ton nouvel oeil,
Ouvre ta nouvelle oreille,
ouvre ton nouvel oeil,
libère ton sourire
et VIS
et VIS
Irénée Sikora, la Terre 2014
EDEN [ 1 ] avec bande-annonce pour le livre "EDEN" de Anton Parks
http://florraison.blogspot.nl/2014/03/eden-1-fr-eng.html
EDEN
FlorRaison Photos - Harm Kuijers & Irénée Sikora
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